
Photo de famille avec des membres du Conseil économique, social, environnemental et culturel (Cesec)
En prélude aux travaux du dialogue inter-Maliens, le Comité de pilotage a
rencontré mardi dernier à Koulouba, les membres du Conseil économique, social,
environnemental et culturel (Cesec). Cette rencontre avait pour objectif
d’échanger sur le processus du Dialogue inter-Maliens pour la paix et la
réconciliation nationale institué par le président de la Transition, le colonel
Assimi Goïta.
C’était en présence du vice-président du Cesec, Amadou Sanoussi
Daffé et du président du Comité de pilotage, Ousmane Issoufi Maïga. On notait
également la présence du ministre chargé de la Refondation, Ibrahim Ikassa
Maïga et de la ministre déléguée, chargée des Réformes politiques et
institutionnelles, Mme Fatoumata Sékou Dicko.
Au cours des échanges, les participants ont été largement édifiés sur
l’initiative du Dialogue inter-Maliens pour la paix et la réconciliation
nationale, l’institutionnalisation du Comité de pilotage, la nomination et
l’installation de ses membres ainsi que l’élaboration des Termes de référence
(TDR) du dialogue.
Le président du comité a indiqué qu’avant d’entreprendre le dialogue
proprement dit, il était nécessaire voire indispensable de rencontrer toutes
les Institutions de la République et de partager avec elles, les motivations
des TDR et la mission à eux confiée par le chef de l’État. C’est pourquoi,
dira-t-il, ils ont décidé de venir rendre une visite au siège de toutes les
Institutions pour leur faire passer ce message. Cela, afin que les Maliens
acceptent de se retrouver autour d’une table pour discuter des problèmes
communs de la nation.
Selon l’ancien Premier ministre, il n’y a pas de problème sans solution. Et
le processus du Dialogue entre les Maliens vise à éradiquer les racines des
conflits communautaires qui ont fragilisé le tissu social et ébranlé le vivre
ensemble. Ousmane Issoufi Maïga a annoncé que le comité entend adopter une
démarche participative et inclusive à l’endroit des participants pour que les
décisions et les recommandations qui sortiront puissent refléter les points de
vue exprimés et permettre de résoudre définitivement les crises qui ont tant
fait souffrir nos populations.
De son côté, le ministre chargé de la Refondation dira que l’initiative du
président de la Transition de créer ce cadre de dialogue entre les fils du Mali
vient à point nommé pour «nous mettre autour de la table, sous l’arbre à
palabre et parler en paix du Mali rayonnant et prospère, sans guerre ni crise,
mais des solutions». Ibrahim Ikassa Maïga s’est dit convaincu qu’avec des
grands hommes et femmes qui animent ce comité «nous aurons la paix définitive
et totale au bout du chemin».
Pour sa part, le vice-président du Cesec a rappelé que le Mali, à la
croisée des chemins, a besoin de ses fils pour qu’ensemble, dans une synergie
d’actions et d’intelligence, on l’assiste à se maintenir débout. «On ne cesse
jamais de dialoguer», a déclaré Amadou Sanoussi Daffé, soutenant que c’est
toujours bienséant d’engager des pourparlers entre Maliens. Selon lui, le
dialogue est une vertu voire une valeur ancestrale bien ancrée dans notre
société. En tant qu’Assemblée consultative, creuset des forces vives de la
nation, il a promis que le Cesec est disposé à accompagner de façon
indéfectible le Comité de pilotage pour la réussite de sa mission.
Après le Cesec, le président du comité de pilotage accompagné d’une forte délégation, s’est rendu hier au Haut conseil des collectivités (HCC) pour expliquer les contours de sa mission afin de recueillir les propositions de solutions objectives et pertinentes.
Le 1er vice-président de l’institution a affirmé que cette initiative
salutaire du chef de l’État constitue la priorité des priorités pour l’ensemble
des Maliens qui ont besoin de se parler, de se pardonner et de se réconcilier.
Occasion pour Azaz Ag Loudag Dag d’assurer de l’engagement du HCC pour la
réussite de tous les grands rendez-vous du pays. Il a aussi promis que les
représentants des collectivités territoriales apporteront leurs contributions.
Ousmane Issoufi Maïga a d’abord exposé les motifs de cette prise de contact
du Comité de pilotage avec le HCC. Selon lui, après une décennie de crise et
d’interférence extérieure, il était important que les Maliens entre eux-mêmes
puissent se parler et débattre de toutes les questions brûlantes de l’heure.
L’objectif étant de trouver des solutions pérennes et définitives. Il a fait
savoir que les premières missions assignées à ce comité étaient de préparer les
conditions favorables à un dialogue direct entre les Maliens.
Parlant de la 2è phase, Ousmane Issoufi Maïga a expliqué qu’elle consiste à
rendre visite à l’ensemble des institutions de la République pour partager avec
elles la vision du chef de l’État. Adoptant une démarche inclusive et
participative, le Comité de pilotage espère avoir des contributions et
suggestions des membres du HCC.
Souleymane SIDIBÉ et
Namory KOUYATÉ
Rédaction Lessor
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