
Cette rencontre est un espace privilégié de plaidoyer pour renforcer la dynamique nationale en matière d’efficacité énergétique
La cérémonie d’ouverture des travaux était présidée par le ministre de l’Énergie et de l’Eau, Boubacar Diané, en présence du président du Conseil économique, social, environnemental et culturel du Mali, Ambassadeur des bioénergies, Yacouba Katilé, du directeur général de l’Anadeb, Abdoulaye Kaya, ainsi que du président de la Fenem, Diadié dit Amadou Sankaré.
Cette rencontre qui a regroupé les sommités du secteur de l’énergie autour des objectifs nationaux et mondiaux, représente un espace privilégié d’échanges et de plaidoyer pour renforcer la dynamique nationale en matière d’efficacité énergétique. Elle devrait ouvrir la voie à des pratiques plus durables et à une gestion énergétique plus efficace, tout en améliorant la compétitivité économique de notre pays afin de lui permettre de réduire son empreinte carbone.
Le ministre de l’Énergie et de l’Eau a expliqué que cet atelier se tient au moment où l’ambition du gouvernement du Mali est d’assurer la souveraineté énergétique du pays. Selon Boubacar Diané, cela s’appuiera sur la mise en valeur du potentiel national en matière d’énergies renouvelables. Dans cette optique, son département s’est engagé dans une politique de promotion des bioénergies basée sur les immenses potentialités de notre pays en biomasse.
Ces bioénergies, une fois développées, devraient réduire considérablement notre dépendance aux hydrocarbures. «Les bioénergies sont des alternatives idoines aux énergies fossiles. L’objectif de cette rencontre est de mobiliser les acteurs nationaux pour faire la promotion des filières bioénergie au Mali, ce qui contribuera à concrétiser notre vision en la matière», a-t-il déclaré.
Pour sa part, le directeur général de l’Anadeb a estimé que si la coopération et la coordination des projets d’énergies renouvelables sont essentielles à l’échelle nationale, il est impératif de réformer nos cadres politiques et stratégiques, afin de faciliter le développement des bioénergies et d’attirer les investissements privés. «Bien que nous disposions des technologies, des compétences et des mécanismes de financement, des processus efficaces doivent être instaurés pour réduire les risques du marché», a exprimé Abdoulaye Kaya.
Regrettant que le développement de ce sous-secteur se heurte encore à des pesanteurs administratives. Aussi, a-t-il estimé, l’utilisation des énergies renouvelables, et en particulier des bioénergies, constitue un enjeu économique majeur. «Si nous souhaitons anticiper les crises énergétiques et participer au développement socio-économique du Mali, nous devons unir nos efforts dans ce domaine», a laissé entendre le directeur général de l’Anadeb.
Le président de la Fenem a fait remarquer que l’énergie consommée par les ménages pèse (près de 81%) dans le bilan énergétique national final de consommation, et provient quasi exclusivement (près 90%) de sources d’énergie de la biomasse. Diadié dit Amadou Sankaré, pour étayer cette affirmation, a précisé que le «gaz butane, le biogaz, les biocarburants et les briquettes combustibles sont encore peu utilisés pour la cuisine par les ménages, qui ne comptent que pour 7% dans la consommation nationale de produits pétroliers».
En outre, il a relevé que les informations de marché sur les combustibles de biomasse de substitution (briquettes, bio éthanol, biogaz), dans leur faisabilité pratique, demeurent limitées malgré l’existence d’un potentiel très important et de quelques initiatives développées sur le bio éthanol et les biogaz.
Makan SISSOKO
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