
L’émérite journaliste a perdu la dernière bataille qu’il livrait
depuis quelque temps maintenant contre une maladie qui a fini par l’arracher à
notre affection, hier matin à Bamako, à l’âge de 75 ans. Il nacquit en 1949
dans le village de Ogol-Leye à Sangha dans le Cercle de Bandiagara. Amaïguèrè
Ogobara Dolo était l’une des anciennes plumes et des plus agréables de l’Amap
qui a longtemps officié comme correspondant local. Il était également l’une des
anciennes voix de Radio Mali et de l’ORTM. C’est en 2009 que le natif de Sangha
a fait valoir ses droits à la retraite.
Dans la Région de
Ségou, il a su s’imposer par la qualité de son travail, son abnégation, son
sens élevé du devoir, mais aussi sa personnalité atypique. D’un commerce
agréable, ce Dogon bon teint laissait forcément une bonne impression à tout
interlocuteur qui le croisait dans le cadre du travail et en dehors. Très
taquin, mais extrêmement rigoureux sur le plan professionnel, cet homme
affable, ce professionnel des médias, restera très longtemps dans les esprits
pour ce qu’il a accompli et pour ce qu’il a représenté pour la jeune garde de
journalistes, notamment dans la Capitale des Balanzans.
Des parents et amis,
des anciens collaborateurs et responsables de services témoignent de ses
qualités humaines et professionnelles. Beaucoup retiennent de lui un homme
disponible, rigoureux et respectueux. Même s’il s’était mis un peu en retrait
de la scène médiatique, Amaïguéré Ogobara peinait à couper le cordon ombilical
avec la profession, notamment avec ses confrères. Il est toujours resté
disponible pour l’Amap et l’ORTM et s’y rendait de temps à autre pour
s’imprégner de leur état. Si ce n’est pas ces derniers temps, où il a été
affaibli par la maladie. Sur le plan professionnel, Amaïguèrè Ogobara Dolo était connu pour le travail bien fait.
Il fit ses études
primaires à Sangha, à Monimpèbougou dans le Cercle de Macina puis à Ségou. Il
décroche le Diplôme d’études fondamentales (DEF) à Bandiagara et intégra le
Centre pédagogique de Sévaré (1967-1968). Il servira à Gao (Tarkent et Berra)
en tant qu’enseignant, à Tessalit puis à Mori et Goundaka (dans la Région de
Mopti) comme directeur d’école. L’enseignement le conduit également à Sikasso
(Lofinè et Fourou) avant de l’amener à Ségou où il prit fonction au lycée
régional de Ségou comme surveillant général adjoint, en octobre 83. Mais celui
qui a toujours marqué un grand intérêt pour la communication finira par
embrasser une carrière dans la communication et l’information.
Ses obsèques ont eu lieu, hier dans l’après-midi dans sa famille à Ségou Pelengana. C’était en présence du gouverneur de la Région de Ségou, le contrôleur général de police, Alassane Traoré, ses anciens collaborateurs et une foule nombreuse qui ont tenu à l’accompagner à sa dernière demeure.
Le détenteur de la médaille du Mérite national avec effigie abeille laisse derrière lui deux veuves et plusieurs enfants, mais aussi des anciens collègues, éplorés et inconsolables. Dors en paix doyen!
Aminata Dindi SISSOKO / AMAP - Ségou
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