
Au cours des travaux, plusieurs autres dossiers importants seront examinés
La session d’octobre du Conseil national de Transition (CNT)
s’est ouverte hier au Centre international de conférences de Bamako. La cérémonie
a été présidée par le président de l’institution, le colonel Malick Diaw. Son
homologue de la Guinée, Dr Dansa Kourouma, à la tête d’une forte délégation, a
pris part à l’évènement, qui a enregistré la présence du Premier ministre par
intérim, le colonel Abdoulaye Maïga, des membres de gouvernement, des présidents
des institutions de la République et des représentants du corps diplomatique.
L’ordre du jour de cette session est principalement consacré
à l’examen du projet de loi de finances 2023. Outre la loi de finances,
d’autres projets de loi sont déjà inscrits dans le tableau de saisine,
notamment les projets de loi de finances rectificative du budget 2022, la loi
de règlement du budget d’État 2018, le projet de loi fixant les règles générales
relatives à la réparation des préjudices causés par les violations graves des
droits de l’Homme, des projets de loi portant respectivement création de la
direction de la justice militaire, de la direction centrale du service de santé
des Armées, de la direction générale des douanes et de la Société de recherche
et d’exploitation des ressources minérales du Mali ainsi que du projet de loi
relatif à la modification du Statut des fonctionnaires des collectivités
territoriales.
À ceux-ci, s’ajouteront sûrement d’autres dépôts en cours de
session et l’examen du rapport de contrôle de l’exécution du budget du CNT au
titre du 4è trimestre 2021, élaboré par la Commission de contrôle.
REDONNER AU MALI SA DIGNITÉ- Premier à intervenir, le président
du CNT de la Guinée a indiqué que son pays et le Mali sont à un tournant décisif
de leur histoire. «Nos deux pays sont confrontés à une certaine incompréhension
de la part de notre organisation commune dont nous sommes membres fondateurs,
la Cedeao», a expliqué Dansa Kourouma. Avant de souligner que les transitions
en cours dans nos deux pays s’inscrivent dans une dynamique de refondation de
l’État en raison de la gestion hasardeuse des régimes ayant mis nos Armées
respectives face à leur responsabilité devant leur peuple et l’histoire.
«Cette
réalité semble échapper à nos frères et sœurs de notre organisation commune»,
a-t-il noté. Toutefois, il dira que cet épisode historique, vécu comme une épreuve
au niveau de nos États vient renforcer les liens historiques de nos deux pays.
Selon lui, les liens entre le Mali et la Guinée résultent de l’histoire et de
la géographie. Il a rappelé que le président Ahmed Sékou Touré, parlant des
deux pays, disait qu’ils sont les deux poumons d’un même corps. Dansa Kourouma
se souvient aussi que le Mali a refusé de fermer ses frontières à la Guinée
alors frappée par l’épidémie d’Ebola.
Pour sa part, le colonel Malick Diaw a magnifié les autorités
civiles et militaires de la Transition dans le combat qu’elles mènent au
quotidien pour redonner au Mali sa dignité et sa place dans le concert des
nations. Il a salué le leadership et la clairvoyance du président Assimi Goïta,
ajoutant que si le président Amadou Toumani Touré a été le soldat de la démocratie
au Mali, Assimi Goïta se trouve être le soldat de la renaissance du Mali.
Il a
félicité le Premier ministre par intérim pour son discours hautement
patriotique et historique à la tribune des Nations unies. Lequel discours a,
selon lui, clairement exprimé les aspirations profondes du peuple malien et mis
à nu les agissements sournois et discourtois de certains acteurs malveillants
contre notre pays.
UNE CLARTÉ DE LA PART DE LA MINUSMA- Pour le colonel Malick
Diaw, ce que le Mali est en train de vivre n’est nullement une fatalité. Il a
rappelé à cet effet que tous les grands pays sont passés par des épisodes douloureux.
Pour lui, le jeudi 22 septembre 1960, la République du Mali est née et à
la date du jeudi 22 septembre 2022 le nouveau Mali est né et se construit
progressivement. Le colonel Malick Diaw ajoutera que ce qui s’est passé entre
nos deux pays en l’espace de quelques mois est tout simplement historique.
Aussi, il dira qu’avec les transitions politiques en cours au Mali et en Guinée,
une autre page commune de l’histoire de nos deux pays est en train de s’écrire.
Sur un autre chapitre, le président du CNT a évoqué la
situation sécuritaire dans le pays marqué ces dernières semaines par des
attaques sporadiques dans plusieurs localités de la part des groupes armés
terroristes. Selon lui, ces actions désespérées prouvent que les terroristes et
leurs complices sont aux abois et en perte de vitesse. Il a aussi parlé de
l’affaire des 49 soldats ivoiriens suspects arrêtés au Mali et présentés comme
des Éléments nationaux de soutien.
Selon lui, cette obscure affaire qui continue de susciter beaucoup d’interrogations exige désormais de la Minusma une plus grande clarté et une plus grande coordination avec les autorités maliennes dans la conduite de ses opérations. Mais aussi sur les conditions de déploiement et de rotation des troupes onusiennes sur le territoire malien ainsi que la gestion des Éléments nationaux de soutien. Le président Diaw a, enfin, souligné que l’intersession qui s’achève a été principalement marquée par la restitution de la nouvelle loi électorale à travers le pays.
Dieudonné DIAMA
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