Les Chefs d’éEtat lors du 1er Sommet de l’AES
officiellement la Confédération des états du Sahel a été adopté et entériné, les autorités de ces trois pays ont réussi à mener ce processus dans le respect des aspirations des peuples.
Tout a commencé au Niger avec les événements du 26 juillet 2023 ayant débouché sur l’avènement du Conseil national pour la sauvegarde de la patrie CNSP au pouvoir. Cet événement qui va donner une nouvelle dimension à l’histoire politique au Sahel, n’était pas prévisible. La CEDEAO a menacé d’attaquer militairement le Niger. Face à cette menace, le Burkina Faso et le Mali ont décidé d’apporter leur soutien au peuple souverain du Niger face aux velléités d’une CEDEAO, empêtrée dans sa turpitude à cause des crises profondes qu’elle traverse déjà. Et, le message était clair, toute attaque contre le Niger est une attaque contre le Mali et Burkina Faso. Et les deux états l’ont dit formellement dans un communiqué conjoint.
Dans la suite logique de cet engagement aux côtés du Niger est née la Charte du Liptako Gourma, signée le 16 septembre 2023 avec une architecture de défense collective et d'assistance mutuelle et instituant l’Alliance des états du Sahel (AES), formalisant un pacte de défense collective face à la menace sécuritaire qui gangrène le Sahel.
Au fil du temps, les objectifs de l'Alliance des états du Sahel, basés sur la défense, ont évolué vers la prise en compte des questions de développement et de coordination diplomatique, avec une véritable appropriation de la dynamique participative des populations sahéliennes. à travers cette démarche, les peuples du Burkina Faso, du Mali et du Niger ont pris conscience que l'AES porte en elle les espoirs et peut-être même le noyau d'une Afrique libre, digne et souveraine. Pour les dirigeants, l’AES est le début de la fin d’une domination néocoloniale qui n’a que trop duré.
Depuis lors, le processus suit son cours normal. Une réunion ministérielle s’est tenue du 30 novembre au 1er décembre 2023 à Bamako. Dans la même logique, une autre réunion des ministres des trois pays avait suivi en février 2025 à Ouagadougou. Ces activités ont incontestablement permis de poser le jalon dans l'œuvre de construction de l'architecture institutionnelle de l’Alliance.
Un processus irréversible
Ainsi, la marche des états de l’AES vers la souveraineté et l’indépendance totale est devenue irréversible. Et pour bien ficeler les processus et garantir une réussite totale du premier sommet des Chefs d’état de l’AES, les hauts fonctionnaires de l’AES et les ministres des Affaires étrangères des pays membres de l'Alliance se sont réunis le 17 mai 2024 à Niamey, pour les travaux préparatoires.
Au cours de cette réunion les trois ministres des Affaires étrangères MM Karamako Jean Marie Traore du Faso, Abdoulaye Diop du Mali et Bakary Yaou Sangaré, entourés par des experts, ont procédé à l’examen et l’approbation de l'Avant-projet de Traité portant création de la Confédération AES, l'Avant-projet de Règlement Intérieur du Collège des Chefs d'état de la Confédération AES et le projet de communiqué final de la réunion du Collège des Chefs d'état. Plusieurs autres questions ont également été abordées en lien avec les enjeux sécuritaires, économiques et géostratégiques. à cette occasion tous les ministres avaient réaffirmé la volonté de leurs pays à poursuivre la synergie d’actions.
Un outil privilégié de défense, de diplomatie et de développement
La réunion des ministres des Affaires étrangères de l’Alliance des états du Sahel (AES), tenue ce 17 mai 2024 à Niamey a permis de finaliser les projets de textes relatifs à l’institutionnalisation et à l’opérationnalisation de la Confédération « Alliance des états du Sahel » (AES).
à l’issue des travaux, le Niger a décidé de créer le Comité national chargé de l’opérationnalisation de la Confédération AES. Le Burkina Faso s’est proposé d’élaborer l’ensemble des directives en vue d’une meilleure coordination des actions diplomatiques de l’AES. Et la République du Mali s’est chargée de conduire des réflexions en collaboration avec les autres pays, pour élaborer la stratégie de communication de l’AES.
Ils ont réitéré la nécessité de mettre en place des mécanismes de solidarité au sein de l’AES et ont exhorté les missions diplomatiques des trois états à créer un cadre de dialogue et de concertation en vue de promouvoir la vision commune de l’AES auprès de leurs pays d’accréditation. Par ailleurs, cette réunion préparatoire avait décidé d’impliquer les diasporas des pays de l’AES dans le processus d’opérationnalisation de la Confédération.
Le samedi 6 juillet 2024 est une date historique pour les trois pays qui ont décidé de prendre leur destin commun en main. En effet, depuis l’avènement des militaires au pouvoir dans les pays de l’AES, c’était la première fois que les trois Chefs d’état se réunissent en présentiel. Au cours de cette rencontre, ont entériné la création de la Confédération des états du Sahel (AES) à travers la signature des instruments juridiques et institutionnels de l’AES notamment le Traité portant création de la Confédération (AES), le Règlement Intérieur du Collège des Chefs d’état de l’AES, le Communiqué Final dudit sommet et une déclaration dite « Déclaration de Niamey ».
Ce qui consacre une étape importante dans la consolidation des liens séculaires, géographiques et culturels qui unissent les peuples sahéliens. La mise en place effective de la Confédération AES et de ses organes est l'aboutissement d’une farouche volonté commune de reconquête de la souveraineté et de réhabilitation de la dignité légendaire des peuples de l’AES. Les trois pays engagent ainsi une véritable révolution basée sur la souveraineté, l’indépendance, la paix, la sécurité, la justice et le développement durable, tenant compte des aspirations de leurs peuples.
Abdoul-Aziz Ibrahim
‘’Le Sahel’’ (Niger)
Rédaction Lessor
Depuis septembre 2023, suite à la création de l’Alliance des états du Sahel, érigée un an plus tard en Confédération, les Forces de défense et de sécurité du Burkina Faso, du Mali et du Niger mènent des opérations synchronisées et coordonnées, des opérations parfois tripartites comm.
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