Tom Saintfiet, sélectionneur des Aigles : «Je suis content du tirage. On va jouer contre le Maroc, c’est fantastique de jouer contre le pays organisateur. La Zambie et les Comores sont deux équipes fortes, mais on va bien se préparer. Chaque équipe peut gagner contre chaque équipe et c’est comme ça dans tous les groupes. Le Maroc est le favori de la poule, mais j’ai une bonne équipe, on n’a peur d’aucun pays. On ira à la CAN, pour jouer 7 matches. Je suis très content, on va être prêt».
Walid Regragui, sélectionneur du Maroc : «Tous les groupes sont équilibrés. Le Mali est fort, la Zambie, on la connaît bien et les Comores qui ont fini premiers de leur groupe qualificatif devant la Tunisie. Ce sont des équipes solides. Nous avons des supporters derrière nous qui rêvent depuis 1976 de garder ce trophée à la maison. Nous avons toutes les conditions pour faire un grand tournoi et on espère rendre fiers nos supporters».
Stefano Cusin, sélectionneur des Comores : «Dans la poule A, il y a le Maroc qui est une grosse équipe, mais aussi il y a le Mali, une équipe habituée aux phases finales de CAN et qui fait sans doute partie des dix meilleures sélections africaines. La Zambie elle, a gagné la CAN en 2012 et a terminé en tête de son groupe qualificatif devant la Côte d’Ivoire. Les Comores étaient dans le quatrième chapeau, il fallait donc s’attendre à un tirage au sort difficile. Et ce fut le cas».
Moussa Silvain Diakité, 1er vice-président de la Fédération malienne de football : «Il n’y a plus de petites équipes en Afrique. Nous visons le titre et c’est pourquoi on n’a pas le choix, il faudra être prêt pour affronter n’importe quelle équipe. Nous allons prendre très au sérieux la préparation de l’équipe afin que nous puissions atteindre l’objectif qui est le trophée de la CAN. J’invite les Maliens à l’union sacrée autour de l’équipe».
Mohamed Sissoko, ancien international malien : «J’ai confiance en l’équipe du Mali, si nous sommes solides et si nous abordons le tournoi avec discipline et rigueur, je pense que nous allons sortir de cette poule. C’est une poule très difficile avec des équipes qui sont très compliquées à jouer, mais j’ai confiance en l’équipe malienne».
Cheick Tidiane Diabaté, ancien international malien : «A dire vrai, ce n’est pas une poule facile, l’équipe aura besoin d’une bonne préparation pour espérer tirer son épingle du jeu. Le Maroc et la Zambie sont des pays à craindre et je n’oublie pas non plus les Comores mais j’insiste là -dessus la préparation sera très importante».
Drissa Niono, journaliste : «C’est une poule relevée, la deuxième poule de la mort après la poule C qui regroupe le Nigeria, la Tunisie, l’Ouganda et la Tanzanie. Il va falloir faire très attention et prendre au sérieux toutes les équipes. Nous avons une bonne équipe avec des joueurs de qualité, mais qui ont besoin de passer un cap au niveau mental. S’il plaît à Dieu, on va sortir de cette poule».
Modibo Sissoko dit Fama, entraîneur de FC Diarra : «Ce n’est pas une poule facile, le Maroc et la Zambie sont des adversaires dont il faut se méfier. Il ne faut pas non plus sous-estimer les Comores. Pour moi, la réussite des Aigles passera par la préparation et l’union autour de l’équipe»
Mamoutou Kané dit Mourlé, entraîneur du Stade malien : «Ce n’est pas un groupe facile, mais le coup est jouable pour nous, à condition bien entendu que l’équipe fasse une bonne préparation et que tous les joueurs absents reviennent dans le groupe».
Alou Haïdara, enseignant : «Il faut une bonne organisation autour de l’équipe et une motivation des joueurs pour espérer sortir de cette poule qui me semble très compliquée. L’équipe doit se préparer sur tous les plans».
Issa Dramé, avocat : «Pour avoir la coupe, il faut battre les grands. Nous avons la chance d’avoir une jeune équipe talentueuse mais qui manque encore d’expérience. Il faut aussi faire en sorte que les querelles de personne prennent fin dans notre équipe et laisser le sélectionneur faire son travail en toute responsabilité».
Hawa Traoré, pompiste : «Je veux que le groupe soit renforcé par de nouveaux joueurs et, pourquoi pas, quelques anciens. Il y a des soucis au sein de notre équipe, il faut que le sélectionneur prenne ses responsabilités et qu’il n’y ait plus de favoritisme dans la sélection».
Propos recueillis par
Djeneba BAGAYOGO
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