
La première demi-finale de la CAN qui se dispute ce soir, sera un derby 100% ouest-africain. Face à face les Lions de la Teranga et les étalons du Faso, deux sélections en quête d’un premier sacre continental
La 33è édition de la CAN tire vers sa fin. Il
ne reste plus que trois matches pour connaître le nom du nouveau champion
d’Afrique. Quatre équipes peuvent encore prétendre à la couronne continentale :
le Cameroun, hôte de la CAN, le Sénégal, finaliste de la dernière édition, l’égypte,
recordman de la compétition (7 titres) et l’invité surprise du dernier carré,
le Burkina Faso.
L’honneur reviendra, justement au Burkina Faso
d’ouvrir le bal des demi-finales, aujourd’hui contre le Sénégal. Un derby 100%
ouest-africain qui promet une belle empoignade, avec d’un côté, les étalons
gonflés à bloc après leur succès en quarts de finale contre la Tunisie (1-0) et
qui semblent se bonifier au fil des rencontres et de l’autre, les Lions de la
Teranga en quête de rachat et qui ne jurent que par le titre de champion
d’Afrique.
Sur le papier, les Sénégalais aborderont le match avec les faveurs
du pronostic, sauf que depuis le début de cette CAN, les hommes du technicien
Aliou Cissé n’ont pas rassuré les supporters, surtout dans le contenu de leur
football.
Annoncé parmi les plus sérieux prétendants au
titre avant le début de la CAN, le Sénégal a, en effet, quelque peu refroidi
cet enthousiasme après un premier tour compliqué. Mais le succès face aux Équato-guinéens
en quarts de finale a ravivé la flamme.
«Nous avons eu un début de préparation
très difficile. Beaucoup de gens disaient que l’on cherchait des excuses mais
quand vous perdez 10 joueurs, c’est normal que le début soit poussif», nuance
Aliou Cissé.
Mais le sélectionneur en convient : «Le Sénégal monte en puissance».
De quoi lui coller à nouveau l’étiquette de favori ? «Oui et non… En Afrique,
c’est difficile de mettre un favori», hésite Nampalys Mendy, le milieu défensif
de Leicester.
Le joueur de Naples, Kalidou Koulibaly, lui,
est plus tranché quant à ce statut attribué au Sénégal : «Moi, je ne l’assume
pas. Ce sont les gens qui nous disent favoris».
Pour l’instant, le Sénégal
reste la seule nation à ne pas avoir soulevé le trophée en ayant joué deux
finales : atteindre pour la troisième fois la dernière marche de cette compétition
serait une nouvelle chance pour l’un des meilleurs gardiens du monde, Édouard
Mendy, d’écrire l’histoire de son pays.
Favori de la rencontre, le Sénégal va
tout de même devoir se montrer vigilant contre l’une des équipes les plus
solides de la compétition. Sa dernière défaite contre le Burkina Faso remonte
au mois d’octobre 2006 et depuis, c’est une victoire pour trois nuls consécutifs.
Finaliste en 2013 et demi-finaliste en 2017, le Burkina Faso a l’occasion de
remporter sa toute première CAN.
Depuis sa défaite face au Cameroun lors du
match d’ouverture, le groupe entraîné par l’officier de police Kamou Malo, n’a
plus perdu une seule rencontre (deux victoires et deux nuls) et vient de
s’imposer 1-0 contre la Tunisie en quarts de finale, grâce au but de Dango
Ouattara.
Invaincus lors des éliminatoires de la Coupe du monde, Qatar 2022,
les Burkinabés ont confirmé au Cameroun être l’une des places fortes du
football africain et peuvent poser de gros problèmes à la sélection sénégalaise.
Avec cinq buteurs différents depuis le début
de la CAN, le danger arrive de partout chez les Étalons. Le
suspense semble donc garanti pour ce derby 100% ouest-africain, surtout quand
on sait que les deux dernières confrontations entre les deux pays se sont soldés
par des résultats nuls (1-1 à Dakar, 2-2 à Ouagadougou).
Alors, bien malin celui qui pourra donner le nom du pays qui décrochera le premier ticket de la finale de cette 33è édition de la CAN. La deuxième demi-finale est prévue demain et mettra aux prises les Lions indomptables du Cameroun et les Pharaons d’Egypte.
Seibou Sambri KAMISSOKO
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