À la date du 31 décembre dernier, le budget rectifié de la Caisse a été exécuté à hauteur de souhait
Admettons-le
volontiers, la Caisse malienne de sécurité sociale (CMSS) est un élément
essentiel de la gigantesque toile de solidarité tissée dans notre pays pour
débarrasser les fonctionnaires civils et militaires, les parlementaires de
l’incertitude du lendemain. C’est là que le rôle de la CMSS (l’un des rares
services à marcher sur ses deux jambes en cette période de crise) est
intéressant parce qu’elle noue cette articulation entre le prélèvement des
cotisations la source et le paiement de
la retraite.
En termes clairs, la Caisse s’occupe de la gestion des régimes de
pensions pour ces travailleurs et de la gestion déléguée de l’Amo pour la prise
en charge du risque maladie chez eux. L’établissement
a tenu, vendredi dernier dans ses locaux, la 28è session de son conseil
d’administration et la 18è sur la délégation de gestion de l’Assurance maladie
obligatoire (Amo). La réunion était dirigée par le conseiller technique au
ministère de la Santé et du Développement social, Sékou Oumar Dembélé, en
présence du directeur général de l’établissement, Ichaka Koné.
Les
administrateurs ont examiné et adopté le procès-verbal de la 27è session, le
rapport du commissaire aux comptes sur
les états financiers de la Caisse, le rapport d’activités de l’exercice 2021.
Ils ont aussi débattu de l’état
d’exécution du budget au 31 décembre 2021. Pour la délégation de gestion de
l’Amo, les administrateurs ont apprécié le rapport narratif sur la question au
titre de l’exercice écoulé et l’état d’exécution du budget et du plan d’actions
de la délégation de gestion de l’Amo pour la même période.
Au regard
des initiatives et des actions accomplies par la CMSS, il paraît important de
dire que cet organisme de sécurité sociale apporte de plus en plus en plus une
tranquillité d’esprit aux pensionnés avec le paiement régulier des pensions,
mais aussi aux prestataires. On est donc
en droit de lui tresser des lauriers.
Il ressort
des informations globales données aux administrateurs que la CMSS a bien assuré
ses missions essentielles en faveur de ses assurés, en termes de mobilisation
des recettes techniques de paiement régulier des pensions et de gestion déléguée
de l’Amo. Notre pays est même en train de migrer de l’Amo au Régime d’assurance
maladie universelle (Ramu) pour élargir l’éventail de prise en charge du risque
maladie à toutes les couches socioprofessionnelles ou presque.
Le
conseiller technique au ministère de la Santé et du Développement social a
expliqué à l’ouverture de la session que la Caisse a mené des activités phares,
notamment la réalisation de la phase de déploiement du logiciel de gestion des
affiliés et du recouvrement, le déménagement dans les nouveaux locaux des
centres de paiement des communes I, IV et VI.
Il a aussi évoqué la formation
des membres du conseil d’administration sur la convention d’objectifs et de
moyens de l’entreprise de sécurité sociale.
Et Sékou Oumar Dembélé de dire que la CMSS a été d’un grand apport dans
la signature du décret N°2021-0768/PT-RM de novembre 2021 fixant les modalités
d’application du Code des pensions des fonctionnaires, des militaires et des
parlementaires, déterminant les conditions de mise en place de la retraite par
capitalisation.
La Caisse
s’inscrit dans la continuité de la satisfaction de ses assurés. Elle entend
garder le cap puisqu’au regard des compétences qui y officient et de
l’expertise que celles-ci développent, il ne peut en être autrement pour cet
établissement public à caractère administratif.
Le
conseiller technique Dembélé a aussi témoigné de sa satisfaction de voir à la
date du 31 décembre dernier, le budget rectifié de la Caisse a été exécuté à
hauteur de souhait.
«Sur une prévision annuelle d’un peu plus de 169,2 milliards de Fcfa, le budget a été exécuté en recettes pour un montant d’un peu plus de 165,8 milliards de Fcfa, soit un taux d’exécution de plus de près de 97,98% et en dépenses pour un montant d’un peu plus de 165,6 milliards de Fcfa, soit un d’accomplissement de 97,87%», a expliqué le conseiller technique.
Brehima DOUMBIA
Les prophètes de malheur parieraient une fortune sur la probabilité de survenue d’un grave accident un jour, à l’entrée du pont des Martyrs sur la rive gauche, dans lequel de nombreux vendeurs de banane et autres fruits (pomme et orange) pourraient passer de vie à trépas..
L’écrivain Mamadou Nadio explique avec les mots justes l’horreur de l’invasion de cette bourgade et son occupation pendant quelques heures par les djihadistes, mais aussi la résilience des habitants.
Dr Youssouf Konaté s’est éteint vendredi dernier avant d’être inhumé le lendemain au cimetière de Kalaban coro Sikoro. Pour nombre de médecins (ses anciens collaborateurs et la jeune garde des disciples d’Hippocrate), certes un corps a été enseveli, mais les convictions de ce médecin .
Le budget prévisionnel de l’Institut national de formation judiciaire «Maître Demba Diallo» (INFJ) a connu une importante augmentation cette année. En effet, il est équilibré en recettes et en dépenses à la somme de 1,24 milliard de Fcfa contre 677,21 millions de Fcfa en 2023, soit un ta.
Cet établissement hospitalier garde toujours sa vocation sous-régionale parce qu’il continue d’assurer la formation des ophtalmologistes de différents pays.
«À Allah, nous appartenons, à lui nous retournons». L’ancien bâtonnier de l’Ordre des avocats, Me Drissa Traoré, n’est plus. Celui qui, il y a un temps infini, s’était éclipsé de la vie politique, loin des passions, des incongruités et des invectives, a définitivement tiré sa ré.