Des témoignages pointent du doigt les orpailleurs, en amont du fleuve
La population riveraine aux prises avec une vague de maladies hydriques. Un riverain lance un cri d’alarme désespéré, interpellant les autorités pour une intervention immédiate. «Pendant la saison des pluies, avec le phénomène climatique du glissement de terrain, l’eau devenait trouble, puis reprenait sa couleur claire initiale, après la saison des pluie», explique Abdoulaye Sissoko, notable de Bakoye.
Ce changement de couleur extrême du fleuve Bakoye n’est pas un phénomène naturel, de l’avis de plusieurs riverains. Des témoignages pointent du doigt les orpailleurs, en amont du fleuve, qui seraient à l’origine de cette catastrophe en rejetant leurs produits directement dans le cours d’eau. «L’eau, en ce moment, devait être claire mais elle est devenue une étendue mystérieuse», poursuit Abdoulaye Sissoko. Regardez la couleur de cette eau ! Ce n’est plus de l’eau, c’est de la boue mélangée à l’eau, s’indigne-t-il.
Ce n’est pas Mariam Fofana, ménagère à Tintila, qui dira le contraire. Mais pour elle, «à défaut de la maman, on tète sa grand-mère». Cette eau est tout pour la population. «Nous, qui dépendons du Bakoye pour diverses utilisations (lessive, baignade, consommation malgré les risques), souffrons de certaines maladies comme des troubles respiratoires, des diarrhées et souvent des maladies urinaires. De petites disputes éclatent, parfois, entre les couples, à cause du linge décoloré par l’eau du fleuve. «Aujourd’hui, ceux qui ont un peu les moyens utilisent des sachets d’eau pour leur consommation. Nous qui n’avons pas cette possibilité, sommes obligés de nous contenter de cette eau avec ses corolaires», se désole la ménagère.
Face à ce péril écologique et sanitaire, la population riveraine du Cercle de Bafoulabé se sent impuissante et interpelle les autorités à agir urgemment pour son droit de vivre dans un environnement sain. Et que le fleuve Bakoye ne devienne pas un symbole de la négligence humaine et de l’indifférence.
Boubacar MACALOU Amap-Bafoulabé
Rédaction Lessor
La 1ère session de la chambre criminelle du Tribunal de grande instance de Sikasso qui a démarré, lundi dernier, se poursuivra jusqu’à vendredi prochain. La session jugera cinq dossiers à savoir un cas de meurtre et quatre cas d’atteinte sexuel (viols et pédophilies)..
La session inaugurale de deux jours ouverte hier à cet effet se penchera sur les principales préoccupations de nos compatriotes à l’extérieur avec des recommandations pour une meilleure gouvernance migratoire.
Une trentaine d’agents du Médiateur de la République suivent une formation de perfectionnement en rédaction administrative dispensée par l’École nationale d’administration (ENA). Cette session de cinq jours, présidée par le Médiateur de la République, Mme Sanogo Aminata Mallé, a déb.
Dans une vision globale, l’architecture est reconnue comme l’art de concevoir, d’organiser les espaces et les bâtiments. Le texte adopté par l’organe législatif renforcera le niveau de formation dans le domaine, mais aussi son accréditation dans notre pays et l’espace Uemoa.
Les Forces armées maliennes (FAMa) continuent avec abnégation leur mission d’escorte des camions transportant du carburant dans notre pays. C’est ainsi que dans le cadre d'une mission d'appui aérien au profit d'un convoi de carburant sur l'axe Kadiana-Kolondiéba-Bougouni, l' aviation a effec.
Le ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale, Abdoulaye Diop, a présidé, ce lundi 15 décembre, l'ouverture des travaux des Hauts fonctionnaires de la Confédération AES devant se tenir jusqu'au18 décembre dans notre pays..