La promotion porte le nom d’Anaye Guindo
La cérémonie a été présidée
par le représentant du ministère en charge de l’Élevage, Abou Diarra. On notait
également la présence du président du bureau exécutif national de l’Afsi,
Harouna Diakité, de la marraine de la promotion, Hawa Doumbia et du parrain, le
colonel Abdoulaye Keïta. «Nous vous encourageons à continuer avec la lecture du
Coran qui occupe une place importante dans notre pays», a dit le représentant
du ministre de l’Élevage et de la Pêche.
Abou Diarra a exhorté à prier pour que
le Tout-Puissant guide les dirigeants du pays dans leurs décisions et pour que
le pays retrouve la paix et la cohésion sociale. Pour le président de l’Afsi,
son organisation est une communauté unie par les idéaux de la ummah islamique
avec une mission légitime d’aider les musulmans à lire le Coran, à
perfectionner leur pratique et à s’épanouir dans leur foi. Harouna Diakité
ajoutera que cette cérémonie de sortie manifeste en lui un sentiment de fierté
et de joie parce que «Qui dit la religion, dit la solidarité et l’accompagnement
de son prochain».
L’Afsi organise des
sessions de formation tous les 3 mois par module, a-t-il fait savoir, avant de
souligner que cet événement contribue à l’éducation des enfants, à leur
apprentissage de la science islamique. Si les gens arrivent à maîtriser leur
religion, cela va contribuer positivement à apaiser la communauté musulmane, a
ajouté le président de l’Afsi, dont l’organisation dispose actuellement de 61
centres de formation à Bamako et dans certaines régions.
La marraine s’est réjouie
de l’événement. «Je suis très émue aujourd’hui d’être la marraine de cet
événement. C’est une bonne cause, la lecture du saint Coran», a déclaré Hawa
Doumbia. Elle a invité les récipiendaires de continuer à lire et à réviser le
Coran sans jamais baisser les bras. Et de dire que cette initiative doit être
encouragée et accompagnée pour qu’il y ait plus d’apprenants du Coran.
Quant à la porte-parole des récipiendaires, elle a expliqué que ce moment est significatif dans leur parcours spirituel et éducatif. Awa Niakaté a rappelé que chaque cours qu’ils ont suivi a été une occasion de grandir, de s’améliorer, de se rapprocher de Dieu et de découvrir la beauté du saint Coran. «Les attestations remises aujourd’hui sont le fruit du travail acharné et de chacun de nous dans la quête de la foi», a- t-elle martelé.
Aminata SOUMAH
La rencontre de Bamako va permettre de mettre en place les organes dirigeants de la BCID-AES, valider les textes fondateurs tout en veillant à la disponibilité des moyens techniques, financiers, juridiques et humains nécessaires à son développement.
À la place des statues des explorateurs et des gouverneurs du Soudan français, se trouvent désormais celles des résistants à la pénétration coloniale et des figures emblématiques de notre Armée.
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Dans un environnement informationnel en constante mutation, démêler le vrai du faux est devenu un enjeu majeur. Et ce combat contre la désinformation nécessite obligatoirement le respect des principes du journalisme..
Les médias traditionnels ou classiques prennent le temps de recouper l’information avant de la diffuser. Tel n’est pas forcément le cas des nouveaux acteurs du métier appelés «vidéoman» qui, à la recherche de buzz et de sensation forte pour se faire plus d’audience, tombent facilement .
Dans les lignes qui suivent, nos deux interlocuteurs se sont prononcés sur les rôles de l’Essor et de l’ORTM dans l’ancrage institutionnel de notre pays, leur adaptation à l’évolution numérique, les défis et la contre-attaque dans le cadre de la guerre informationnelle.
