
La délégation malienne au cours des travaux
Le 3 mai dernier, s’est tenue à Lomé (Togo),
la première conférence des ministres des Affaires étrangères de l’Alliance
politique africaine (APA). Elle a été présidée par le Premier ministre du Togo,
Victoire Tomegah-Dogbe, en présence du ministre des Affaires étrangères, de
l’intégration régionale et des Togolais
de l’extérieur, Pr Robert Dussey. Cette conférence a regroupé l’Angola, le
Burkina Faso, l’État de Libye, le Mali, la Namibie, la Tanzanie et le Togo.
Initiée par le Togo, l’APA répond au besoin géographique
et diplomatique pour l’Afrique de revoir sa relation avec le reste du monde en
vue d’une meilleure représentativité au sein des institutions multilatérales.
L’objectif est de fédérer les nations africaines incarnant les idéaux du
panafricanisme pour une Afrique décomplexée, politiquement forte et agissant
souverainement sur la scène internationale. Mais aussi de s’affirmer comme un pôle
de pouvoir et une actrice majeure dans le concert des nations.
Le rendez-vous de Lomé a été sanctionné par un
communiqué final dont nous avons retenu les axes majeurs. S’agissant du
positionnement stratégique, de la souveraineté et de l’expression des positions
communes de l’Afrique sur la scène internationale inscrit à l’agenda de la
rencontre, les ministres ont déploré la sous-représentativité de l’Afrique dans
les institutions multilatérales de gouvernance mondiale en commençant par les
Nations unies. Ils ont fait savoir qu’il est aujourd’hui inacceptable que
l’Afrique, qui rassemble à elle seule quasiment 28% des États membres des Nations
unies, n’ait pas de représentant permanent disposant de droit de véto au
Conseil de sécurité.
Les participants ont salué les différentes
initiatives africaines pour la réforme des institutions multilatérales et de
l’amélioration de la gouvernance mondiale. Rappelant la position commune
africaine relative à la réforme du Conseil de sécurité des Nations unies, les
chefs de la diplomatie ont demandé l’attribution à l’Afrique de deux sièges de
membre permanent avec tous les privilèges y compris le droit de veto, ainsi que
de cinq sièges de membre non-permanent.
De même, ils ont souligné la nécessité pour l’Afrique de se constituer en une force politique indépendante tout en affirmant leur attachement au principe de non-alignement posé en 1963 par la défunte Organisation de l’unité africaine (OUA) comme étant l’un des principes essentiels devant structurer le rapport des pays africains nouvellement indépendants avec le reste du monde. Par ricochet d’œuvrer à se préserver des influences et ingérences extérieures qui sont parfois des facteurs de crises et d’instabilité.
LA RENAISSANCE AFRICAINE-Au titre des enjeux
et des défis actuels du panafricanisme et de la renaissance africaine, la
rencontre s’est focalisée sur les conditions historiques d’émergence du panafricanisme
et le rôle déterminant que le mouvement a joué dans le processus d’émancipation
du continent. Elle a noté également que
tout l’intérêt pour le panafricanisme aujourd’hui en Afrique réside dans la
prise de conscience renouvelée et l’union.
À cet effet, les délégations présentes
à Lomé ont reconnu le rôle primordial des universités, des institutions de
recherche et d’innovation, des intellectuels d’Afrique et de la diaspora et autres acteurs de la société
civile dans l’indispensable marche vers la renaissance africaine. À ce propos,
les ministres des Affaires étrangères ont relevé la nécessité stratégique de développer
de nouveaux narratifs africains sur l’Afrique à substituer aux discours et stéréotypes
étrangers.
Abordant le renforcement de la coopération et
des capacités endogènes de riposte contre le terrorisme pour répondre aux défis
de la paix et de la sécurité, les ministres ont exprimé leurs inquiétudes sur
l’expansion de la menace terroriste et la dégradation de la situation sécuritaire
dans les différentes régions du continent. Il s’agit de la Région du Sahel, en
Afrique de l’Ouest, dans le bassin du Lac Tchad et dans la Région de la Corne
de l’Afrique.
Ils ont fermement condamné les attaques répétées des groupes armés au Mali, au Burkina Faso et en République
centrafricaine. Toutes choses, selon eux, ne sont pas sans conséquence sur la
partie septentrionale du Bénin, de la Côte d’Ivoire et du Togo. Déplorant
qu’une Afrique souveraine laisse sa sécurité
aux mains des armées étrangères. C’est pourquoi, les ministres ont convenu de
la nécessité pour les nations africaines d’explorer les voies endogènes de
financement de la lutte contre le terrorisme.
Enfin, les axes de coopération et contours
institutionnels ont retenu l’attention des participants. Elles ont souligné la
pertinence d’aller vers la formalisation de l’Alliance politique africaine. Ce
faisant, un Comité de haut niveau dont le Mali a été mis en place pour
finaliser dans un délai de six mois des projets de documents fondateurs de
l’APA.
Namory KOUYATÉ
Rédaction Lessor
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