
L’assistance visiblement séduit par les thèses développées par le conférencier
Le
bureau national de l’Agence universitaire de la Francophonie (AUF) au Mali
entend ouvrir un espace de dialogue entre les experts et les acteurs issus du
monde académique, économique, des organisations internationales de la société
civile face à l’utilisation des technologies et des ressources numériques dans
l’éducation.
Afin, selon ses responsables, d’améliorer la qualité de
l’enseignement en milieu universitaire et pouvoir former un grand nombre de
jeunes dans un contexte économique difficile pour notre pays. Tel est
l’objectif de la conférence-débat tenue hier, dans les locaux de l’AUF sis à la
Faculté des sciences et techniques (FAST).
La
rencontre était parrainée par le directeur
général de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique, Pr
Bakari Camara. Elle a réuni scientifiques, chercheurs, décideurs universitaires
et étudiants autour du directeur général du Complexe numérique de Bamako (CNB).
Hamed Salif Camara a été récemment distingué «Meilleur manager africain des
entreprises du secteur numérique». C’était lors de la 17è édition du Prix
africain de développement (Padev), tenue du 15 au 18 septembre dernier à Kigali
(Rwanda).
Cette
conférence portant sur le numérique dans l’enseignement supérieur face à la
nouvelle réalité visait trois buts pour répondre aux besoins d’un virage
numérique. Il s’agit, entre autres, de faire le point sur l’état des
connaissances, d’établir les zones de consensus et de divergences sur les
connaissances, de fournir aux décideurs et aux praticiens des orientations
claires en matière de politiques et de pratiques, ainsi que fournir des
indications sur les conditions de réussite de leur mise en œuvre.
L’objectif ultime étant de susciter une collaboration approfondie entre le milieu de la recherche et celui du terrain, de renforcer la synergie entre ces deux milieux, de formuler des recommandations résultant du travail de collaboration entre ces deux mondes.
MISE
EN PLACE D’UNE STRATÉGIE NUMÉRIQUE- Le rôle du numérique semble aujourd’hui
incontournable pour ce faire. Le seul outil capable de réussir la
transformation de l’homme, c’est le numérique, a introduit le conférencier
principal. «L’enseignement classique était fait pour le monde d’hier. Le monde
d’aujourd’hui est gouverné par le numérique.
On ne doit plus se permettre de
former des étudiants s’ils sont incapables d’utiliser les outils et services
qu’offrent le numérique», a détaillé le directeur général du CNB. Ahmed Salif Camara
a rappelé qu’il faut mobiliser les décideurs, les services publics, les
entreprises, les acteurs du numérique, le monde scientifique et les chercheurs
en vue de promouvoir et créer des outils pour un Mali prospère qui, selon lui,
se fera à travers la promotion du télétravail, la vulgarisation des Tic, a-t-il
insisté.
Cela
est aussi important que les technologies numériques modifient en profondeur
«nos comportements, nos pratiques sociales et notre économie avec un parc
global Internet qui s’élève à 9.859.742 utilisateurs». En la matière, a
souligné le conférencier, l’université est directement concernée avec surtout
la transformation des conditions de production, des modes d’accès au cours, le
partage et la transmission des savoirs.
Autres avantages : apprentissage
flexible, suppression des barrières, réduction des charges, disponibilité
d’espaces et temps de formation plus ouverts, et des modalités pédagogiques
diversifiées, a expliqué Ahmed Salif Camara. Pour y arriver, a proposé le
conférencier, il importe de mettre en place une stratégie numérique,
rationnaliser les infrastructures, donner des accès gratuits aux contenus
pédagogiques, développer une offre de formation variée et établir des
partenariats avec d’autres établissements et enseignants.
«Le succès de la
numérisation repose sur le développement d’une infrastructure robuste et
intelligente, sur le capital humain, sur la production de contenu et
interopérabilité des établissements, sur l’engagement et la disponibilité des
enseignants. L’élément important de cet écosystème est la flexibilité, la
capacité à intégrer et à fédérer tous les acteurs», a conclu l’ancien directeur
général de l’Agence des technologies de l’information et de la communication
(Agetic).
À la suite des échanges, des questions et des contributions des participants, le directeur général de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique a confirmé que le numérique doit accompagner la pédagogie. Il est un outil et un véhicule du savoir surtout lors des grèves pour permettre un accès continu et permanent des étudiants aux cours, a expliqué Pr Bakari Camara. Avant de mettre l’accent sur les investissements à faire pour la formation des enseignants.
Fatoumata M. SIDIBÉ
Rédaction Lessor
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