Ainsi, les 1.400 délégués de cette formation politique ont recommandé, entre autres, d’élaborer une stratégie électorale efficace en tenant compte des nouvelles dispositions législatives et administratives relatives au processus électoral, de finaliser la mise en place d’une plateforme politique et électorale, de mettre en place un dispositif de mobilisation des cadres et des militants pour une participation de qualité aux joutes électorales.
Ils ont suggéré également l’élaboration et la mise en place d’une politique de rapprochement avec les partis, les associations et les mouvements politiques partageant la même vision, la prise des dispositions afin de multiplier les rencontres d’échanges avec les ambassades et autres organisations internationales accréditées au Mali. Aussi, faut-il noter, l’établissement des liens d’amitié avec d’autres partis de l’international libéral.
Dans le chapitre des motions, les congressistes ont exprimé leur soutien aux populations victimes d’attaques terroristes. De même, ils ont réaffirmé leur soutien indéfectible aux Forces armées maliennes (FAMa) pour les efforts consentis en faveur de la souveraineté et la stabilité du Mali. En outre, les délégués ont exprimé leur soutien constant aux autorités de la Transition pour leur engagement à effectuer des réformes institutionnelles visant au rétablissement de l’ordre constitutionnel à travers des élections apaisées, crédibles et transparentes.
Occasion pour les participants à ce congrès d’adresser des hommages à deux illustres personnalités, feu Soumaïla Cissé et Younoussi Touré.
À la fin des assises, le président a informé la presse de l’adhésion de certains mouvements à l’URD. Selon lui, toutes ces données expliquent le nombre élevé des membres du bureau national. En plus de cela, a ajouté Gouagnon Coulibaly, il y a eu le nouveau découpage administratif.
«C’est un bureau qui correspond à la taille de notre parti. Puisque l’URD est présente dans les 815 communes et les 159 cercles du Mali», a-t-il souligné. D’après lui, sa tâche est de faire en sorte que la formation politique soit ancrée au niveau national et international.
Gouagnon Coulibaly a souhaité que l’URD soit encore beaucoup plus populaire et que lors des élections générales à venir qu’elle puisse tirer son épingle du jeu.
« Notre parti était dans une incompréhension interne que nous avons pu transcender », a-t-il rappelé, se réjouissant aujourd’hui qu’il est uni pour aborder le vrai travail politique sur le territoire. Celui qui rempile à la tête de l’URD, place son second mandat sous le signe de la reconstruction nationale, la récupération du territoire, la sécurisation et le développement. «L’URD va s’atteler à accompagner davantage les autorités de la Transition», a réitéré le président Coulibaly.
Auparavant, à l’ouverture des travaux, le leader politique avait relevé des actions réalisées. Parmi lesquelles, le renforcement de l’administration du parti; le fonctionnement correct des organes; les efforts de gestion et le règlement des contentieux ; la réussite de la fusion-absorption des mouvements. S’y ajoutent la collecte de fonds auprès des militants et cadres pour le financement des activités du parti et le soutien à la Transition, en participant aux Assises nationales de la refondation (ANR), au vote référendaire et au Dialogue inter-Maliens.
Namory KOUYATE
La rencontre de Bamako va permettre de mettre en place les organes dirigeants de la BCID-AES, valider les textes fondateurs tout en veillant à la disponibilité des moyens techniques, financiers, juridiques et humains nécessaires à son développement.
À la place des statues des explorateurs et des gouverneurs du Soudan français, se trouvent désormais celles des résistants à la pénétration coloniale et des figures emblématiques de notre Armée.
Il est bien loin ce temps où Radio Mali et L’Essor mobilisaient seuls tous les sens des citoyens maliens et façonnaient l’opinion. Jusqu’en 1983, lorsqu’ils furent rejoints par la télévision nationale. La nouvelle venue ne faisait qu’agrandir la famille des «médias publics»..
Dans un environnement informationnel en constante mutation, démêler le vrai du faux est devenu un enjeu majeur. Et ce combat contre la désinformation nécessite obligatoirement le respect des principes du journalisme..
Les médias traditionnels ou classiques prennent le temps de recouper l’information avant de la diffuser. Tel n’est pas forcément le cas des nouveaux acteurs du métier appelés «vidéoman» qui, à la recherche de buzz et de sensation forte pour se faire plus d’audience, tombent facilement .
Dans les lignes qui suivent, nos deux interlocuteurs se sont prononcés sur les rôles de l’Essor et de l’ORTM dans l’ancrage institutionnel de notre pays, leur adaptation à l’évolution numérique, les défis et la contre-attaque dans le cadre de la guerre informationnelle.