
Depuis quelques semaines, le fruit de la liane goïne
appelé localement «zaban» est l’un des aliments les plus consommés par les
Bamakois. Les étals des vendeuses et les marchés en sont suffisamment
approvisionnés. En Commune VI du District de Bamako, ménagères et marchands
s’activent aux environs de 9 heures au marché de Niamakoro. Dans un coin de cet
endroit animé, des «zaban» sont stockés dans des sacs posés à même le sol. Des
vendeuses assises sur des chaises, marchandent avec des clientes tenant chacune
un seau à la main. Des femmes trient les fruits pour éviter d’acheter chat en
poche. Ba Fana Diarra, une dame âgée
d’une quarantaine d’années compte les «zaban» sélectionnés par ses clientes
afin de conclure le marché.
La dame très stricte avec ses clientes évolue dans
ce commerce depuis plus de 10 ans. Elle
s’approvisionne dans des villages de la Région de Bougouni et le Cercle de
Yanfolila. Là-bas, le prix du sac de zaban varie entre 3.000 à 5.000 Fcfa. La
commerçante se réjouit de ses recettes
de cette année, grâce à la grande quantité de zaban offerte par la nature. La
grossiste vend le tas de trois petites coques à 50 Fcfa. Quant au plus gros, le
tas de trois coûte 200 Fcfa.
Ami Koné expose ses zabans sur une table en face d’un
lycée à Kalaban coura en Commune V du District de Bamako. Aux environs de
17 heures, plusieurs enfants achètent ce
fruit sauvage. Certains sont pressés de briser la coque entre les paumes des
mains. Quand la coque résiste à cette pression, ils joignent la force de leurs
jambes à celles des mains pour la
briser. Afin de rehausser le goût, ils
ajoutent du sel ou du sucre. La
recette d’Ami Koné peut atteindre 5.000 Fcfa par jour. Elle ne se plaint pas du
tout. Ses fruits coûtent entre 25 et 100 Fcfa l’unité.
Une autre vendeuse, Aïssata Touré, explique qu’elle tire
la substance pour en faire un jus, avant de l’embouteiller pour le vendre à 100
Fcfa. Elle utilise les «zaban» troués dans la fabrication de cette boisson
locale. Le seau de ce type de zaban coûte 500 Fcfa et parfois 750 Fcfa. Elle
avoue qu’elle arrive à subvenir à ses besoins quotidiens, car les enfants et
adultes aiment bien ce jus.
Rokia Traoré est férue de zaban. «J’achète beaucoup le zaban. Je transforme cette plante en jus. Parfois, sous forme de confiture avec un mélange de sucre et un peu de sel tout en cuisant à feu doux», précise-t-elle. La commercialisation de ce fruit est intense sur les réseaux sociaux. Les vendeuses publient de petites vidéos présentant ce fruit assaisonné de différentes manières et mis dans des pots en plastique. Le prix oscille entre 1.000 à 3.000 Fcfa.
Rédaction Lessor
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