Les paniers se négocient à partir de 10.000 Fcfa
Durant ces dernières semaines, en scrutant les réseaux sociaux, vous êtes sans doute tombé sur des affiches avec des noms comme «Les délices de Oumou», «Crêpe de chez Fatou», «Sounakari by Djénèba», «Les jus naturels de Tata» ou encore «Les saveurs du Ramadan»… Cette tendance des internautes à vendre des plats pour la rupture du jeûne ou le «souhour» n’est pas une nouveauté. En effet, ces entreprises virtuelles qui se créent généralement à l’orée du mois de Ramadan suffisent à faire comprendre les opportunités financières qu’offre ce mois béni aux Maliens. Ainsi, le Ramadan devient une affaire plus que religieuse, vu que de nombreuses personnes en tirent profit.
Depuis quelques années, Hawa Traoré, promotrice de «Hawa ka mônikourou» propose ses produits. Elle vend du mônikourou et du dêguê mougou, deux produits faits à base de farine de petit mil. Au Mali, le «môni» (bouillie) est un plat prisé pour la rupture du jeûne. Pour cette cause, notre vendeuse le prépare pour faciliter la tâche aux ménagères. De ses explications, le petit sachet de 250 g est vendu à 500 Fcfa. «C’est pour moi une manière de prêter main forte aux femmes surtout celles qui travaillent», confie la jeune dame.
Comme notre précédente interlocutrice, on a ceux qui confectionnent des paniers ou box Ramadan proposant une variété de produits ou de plats. Ainsi, finies les longues journées de cuisine ou les réflexions à faire des plats savoureux et délicieux pour la maisonnée. Nanaïssa Babana Diallo dite Gnilli vend du widjila (de petits pains de blé à savourer avec une sauce rouge, une spécialisation culinaire du nord du pays) à prix variant entre 3.000, 4.000 et 5.000 Fcfa. Sa clientèle, précise-t-elle, est en grande majorité des hommes. «Durant ce mois, les hommes commandent à gogo !», soutient-elle.
Iftar Gift, pour sa part, propose des box ou paniers personnalisables selon les goûts des clients. Selon Traoré Oumou Louis Maïga, les box sont cédés entre 25.000 et 150.000 Fcfa. Pour elle, c’est plutôt une affaire de connaissances. «Il y a très longtemps que je fais ce commerce. Je cible beaucoup plus les entreprises et les grands commerçants», ajoute-t-elle. De son côté, les «Délices de Fati» proposent des paniers composés de petits fours comme les minis pizzas, hamburger, les croissants, les pains au chocolat et autres. «Le panier se négocie à partir de 10.000 jusqu’à 35.000 Fcfa. Et chaque jour, je prépare environ 40 plateaux pour la vente», dit-elle. À côté des petits fours, Fati vend des jus naturels à 1.000 Fcfa le bidon d’un litre.
En plus d’alléger les travaux des ménagères, ces paniers contribuent aussi à consolider les liens sociaux. D’autant plus que certains les offrent comme cadeaux. C’est le cas de Mme Coulibaly. «J’envoie très souvent ces paniers aux personnes qui me sont chères. Plus besoin de prendre des heures à faire la cuisine et à servir tout le monde. Il suffit juste de commander et de donner l’adresse de la personne à qui on doit livrer», affirme-t-elle.
En ce qui concerne les produits précuits comme le «Mônikourou», Adam Kéita estime que ce sont des produits qui facilitent la tâche aux ménagères surtout celles qui ne savent pas cuisiner. «Sincèrement, c’est ce que j’achète depuis le début du Ramadan parce que je ne sais pas en faire. Pourtant, mon mari l’exige à chaque rupture», confesse notre nouvelle mariée.
Durant le Ramadan, de nombreuses initiatives commerciales se développent et prospèrent. Et la tendance pour les internautes à répondre aux besoins des jeûneurs en proposant une diversité de produits permet de concilier opportunités commerciales et pratique religieuse. Mais des observateurs estiment que la pratique de disposer des produits alimentaires prêts à la consommation, risque de tuer à petit feu la disponibilité de la ménagère à préparer de ses propres mains les plats qu’elle propose à sa famille, à ses beaux-parents ou aux amis
DEMBÉLÉ Siguéta Salimata
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