
Le curage des caniveaux est une activité qui permet d’assainir l’environnement. Beaucoup de gens le font à l'approche de la saison des pluies pour faciliter la fluidité des eaux de ruissellement. Dans plusieurs quartiers de Bamako, les habitants, décidés à assainir leurs localités, ont déjà commencé ce travail. Boubacar Konaté est un cureur de métier. Retrouvé ce lundi 12 mai 2025, aux environ de 17h à Niarela en Commune II du District de Bamako, il était sous un pont, pèle en main et faisait sortir des déchets entremêlés de la boue. Il fait savoir que cette action permettra à l'eau de couler facilement sans pour autant causer de problème.
Par ailleurs, les eaux causent des dégâts chaque année dans des concessions. «L’hivernage s’annonce fort déjà. J’invite les jeunes des différents quartiers à se donner la main pour curer ensemble les caniveaux afin d’éviter le genre de problème de l’an passé», incite Boubacar Konaté.
À NGolonina, Abdoulaye Camara curait aussi le caniveau avec d’autres jeunes du quartier. Équipés de matériels d’assainissement, certains sont dans le caniveau, faisant sortir des déchets, d’autres les ramassent dans des brouettes. L’habitant de NGolonina explique combien c'est important de vider les caniveaux à l'approche de la saison pluvieuse.
Selon lui, chaque année, ils planifient cette activité pour éviter les inondations des concessions. L’exécution de ce travail est comme si on prend soin des vies. Et maintenant même s’il pleut abondamment, l'eau coule facilement, fait-il remarquer. Sa collègue Mariam Touré qui participait à cette activité avouera que cette initiative a permis de préserver leurs ustensiles et meubles d’être mouillés comme c’était le cas avant. «Je remercie et encourage les jeunes d’avoir initié cette action patriotique», se réjouit-elle. Abordant dans le même sens, Ousmane Diarra fait savoir qu’il participe au curage, car il est le premier bénéficiaire de cette œuvre. Vivant dans une concession étriquée construite en banco, si le curage n'est pas fait, en hivernage sa famille ne dort pas.
Notre constat nous a amené à Missira, en Commune II du District de Bamako où nous avons trouvé Moussa Diawara en plein curage d’un fossé. Il soutient que les caniveaux en état de propreté permettent de prendre soin de l’environnement et augmenter santé. Il estime qu’on doit soigner notre société en utilisant des poubelles et éviter de mettre des ordures dans les voies d’eau. Mohamed Tamba est aussi souvent initiateur de curage de caniveaux à NGolonina. Selon lui, quant on est dans un environnement sain, ça apporte la tranquillité à l'esprit. Mais si c’est le contraire, ça engendre des maladies. En tant que jeune et organisateur d'association dans le quartier, Mohamed Tamba invite et incite les autres jeunes à travailler dans cet esprit civique pour protéger l’environnement. Quant à Souleymane Sow de Missira, les caniveaux bourrés d’ordures et de puanteurs donnent une odeur nauséabonde, invivable.
Daouda Coulibaly renchérit que le curage n’est pas l’affaire d’une seule personne, mais plutôt en communion. De ce fait, on doit se donner la main pour faire face à ce défi communautaire. Surtout que l’annonce de la prévision de Mali météo sur l’hivernage qui arrive se poursuit par les médias. Donc, pour minimiser les dégâts, on doit réagir le plutôt possible, prévient Daouda Coulibaly. Et d’ajouter qu’une fois les caniveaux curés, les déchets doivent être ramassés sans négligence pour éviter qu’ils ne retombent dans le fossé.
Autre préoccupation concernant le dépotoir d’ordures pour les populations. Cette question est soulevée par Oumar Coulibaly à Darsalam. Ce dernier affirme que curer les caniveaux et collecteurs n’est pas un problème, mais après le curage on ne sait pas où déposer les déchets, se préoccupe-t-il. Et de lancer un appel aux autorités de prendre en charge la question pour soulager la population.
Fatoumata DEMBÉLÉ
Rédaction Lessor
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