
Yawovi Batchassi, représentant résident de l'Uemoa à Cotonou
La Vision 2040 ambitionne de faire de l’Uemoa «un espace économique et monétaire durablement intégré, paisible et prospère, ouvert sur l’Afrique». Pour bâtir cette vision, quatre scénarios de projection ont été étudiés, allant du plus défavorable (déplacement des lianes) au plus vertueux (aigle majestueux). Yawovi Batchassi a expliqué que l’Union a retenu un scénario réaliste, mais ambitieux : le «vol des grues couronnées» pour lequel elle dispose de leviers d’action les plus directs pour bâtir sa vision stratégique à l’horizon 2030. Il a aussi souligné que le chemin vers 2040 repose sur cinq grandes orientations stratégiques (OS) à savoir : faire de l’Uemoa une union paisible et dotée d’institutions fortes; construire un espace économique, monétaire et financier prospère; faire de l’Uemoa la locomotive de l’intégration ouest-africaine. Mais aussi bâtir un espace communautaire cohésif et inclusif et consolider la position stratégique de l’Union sur la scène internationale, par une diplomatie économique active et une coopération renforcée avec ses partenaires.
Pour le représentant résident de l’Uemoa au Bénin, la réussite de cette vision repose sur le leadership politique, la mobilisation des ressources et surtout une appropriation par toutes les parties prenantes, dont les médias, appelés à sensibiliser et informer les citoyens sur les enjeux de l’intégration régionale. En se focalisant sur le Plan stratégique 2025-2030, Ibrahima Karembé a souligné qu’il constitue un jalon essentiel dans le processus de réalisation de la Vision 2040 de l’Uemoa. «C’est une boussole qui oriente et guide les interventions futures de la Commission de l’Uemoa sur les six (6) prochaines années, dans son processus d’approfondissement de l’intégration régionale. En effet, pour cerner et prendre en charge de nombreux défis qui se posent, le plan stratégique 2025-2030 est élaboré et constitue la première déclinaison de la vision prospective 2040», a-t-il dit.
Parmi les axes stratégiques, le conseiller Karembé a cité le développement d’écosystème de production, le développement d’infrastructures économiques supports à la compétitivité, promotion du développement humain et de la citoyenneté, renforcement des fondements de l’intégration, modernisation de la gouvernance. Par rapport à l’axe 1 ; à savoir développement d’écosystème de production, il dira que le diagnostic stratégique de l’Union a mis en exergue 13 écosystèmes à fort potentiel. Selon lui, plusieurs facteurs conditionnent la réussite du plan stratégique. Il s’agit notamment de l’instauration d’un dialogue public-privé permanent dans toutes les filières, amorcé par l’élaboration conjointe d’un livre blanc pour chacune d’elles, entre autres.
Il a indiqué que la Commission pourra également capitaliser sur son agilité actuelle et sur la signature de conventions de partenariat avec des acteurs privés disposant de l’expertise et des capacités requises pour mobiliser rapidement le secteur privé autour de la construction de chaînes de valeur régionales compétitives. Quant au Pr Albert Honlonkou et ses associés, ils ont initié les journalistes à la science économique, la comptabilité nationale, l’épargne, l’investissement, l’inflation, le chômage, le taux de croissance, entre autres. Les questions relatives à la transparence budgétaire, au financement du budget ont été également abordées. Dans son analyse du processus d’intégration dans son ensemble, Pr Honlonkou a abordé les mécanismes des décisions communautaires, les banques multilatérales, l’émergence des politiques publiques et le rôle des journalistes dans l’information des populations.
Au nom d’Abdoulaye Diop, président de la Commission de l’Uemoa, il a renouvelé sa gratitude aux autorités béninoises pour avoir autorisé la tenue de la à Cotonou. Les membres de la Plateforme des médias de l’Uemoa, par la voix du coordonnateur, Léonard Dossou, ont aussi témoigné de leur reconnaissance à la Commission de l’Uemoa et particulièrement à son président pour l'organisation de cet atelier et son appui constant à la promotion d'une presse économique forte, crédible et de qualité dans l'espace communautaire.
Aminata Dindi
SISSOKO
Envoyée spéciale
à Cotonou
Rédaction Lessor
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