
Ce mécanisme, précise le gouvernement, a pour but de rechercher une solution conciliant les aspirations du peuple malien et les demandes de la Communauté internationale, notamment à travers l’adoption d’un chronogramme consensuel.
Le Mécanisme est structuré autour d’un groupe de dialogue au niveau ministériel et d’un groupe de travail élargi. En ce qui concerne le groupe de dialogue au niveau ministériel, il a pour mission de faciliter le dialogue entre les parties prenantes et d’œuvrer à un rapprochement de positions et à la recherche de compromis sur les questions en suspens.
Le groupe de dialogue au niveau ministériel est composé des pays et institutions, à savoir le Ghana (présidence en exercice de la Cedeao), la Mauritanie, le Nigeria, le Sénégal (présidence en exercice de l’Union africaine), la Sierra Leone, le Togo, la Cedeao, l’Union africaine et les Nations unies.
La coordination de ce Groupe est assurée par le ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale du Mali. S’agissant du Groupe de travail élargi, sa mission consiste à faire l’évaluation technique du projet de chronogramme de la Transition présenté à la Cedeao. Il est composé des représentants du gouvernement du Mali et des membres du Comité local du suivi de la Transition (la Cedeao, l’Union africaine, les Nations unies, le Ghana et le Nigeria), assistés de personnes ressources et d’experts compétents.
La coordination du Groupe de travail élargi est assuré par le ministre de l’Administration territoriale et de la Décentralisation, en collaboration avec le ministre de la Refondation de l’État, chargé des Relations avec les institutions et le ministre délégué auprès du Premier ministre, chargé des Réformes politiques et institutionnelles.
À la suite de la première réunion du Groupe de dialogue au niveau ministériel tenue le 31 janvier 2022 sous la présidence du ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale, Abdoulaye Diop, la réunion inaugurale du Groupe de travail élargi a eu lieu le 8 février dernier sous la présidence du ministre de l’Administration territoriale et de la Décentralisation, le colonel Abdoulaye Maïga.
Le gouvernement du Mali, à travers cette initiative, renouvelle son engagement pour le retour à un ordre constitutionnel normal et sa disponibilité constante au dialogue et au consensus pour la réussite de la Transition.
Madiba KEÏTA
Par décret N°2025-0268 du 25 avril 2025, le président de la Transition a institué une opération dénommée «Dougoukoloko» visant à rétablir l’État du Mali dans ses fonctions régaliennes sur toute l’étendue du territoire national, en s’appuyant sur l’action des Forces armées et .
Ce financement est destiné à faire face à la situation d’urgence : chocs climatiques, insécurité alimentaire, déplacements liés aux conflits armés.
La relecture de la Charte des partis politiques ravise aujourd’hui les débats politiques dans notre pays. Le Mali compte actuellement près de 300 partis politiques et lors des Assises nationales de la refondation (ANR) tenues en décembre 2022, la réduction de leur nombre fait partie des recom.
Faut-il dissoudre les partis politiques ? C’est par cette question que Me Cheick Oumar Konaré, avocat au barreau malien et ancien journaliste, verse son analyse sur le débat concernant la réduction du nombre des partis politiques dans le cadre de la relecture de la Charte des partis politiques .
Le Président de la Transition et Président de la Confédération des États du Sahel (AES), le Général d’armée Assimi Goïta, a, dans un communiqué rendu public hier, annoncé que le Collège des Chefs d’État de la Confédération AES regrette la destruction d’un drone des Formes armé.
En réaction, le gouvernement a convoqué l’ambassadeur algérien pour protester contre l’hostilité du régime algérien.