
Le groupe armé signataire de l’Accord en a
fait l’annonce à travers une déclaration publiée le 24 septembre dernier. Dans
cette déclaration, le MSA justifie sa décision de retrait par une multitude
d’actes posés par le Cadre stratégique permanent qu’il juge regrettables et
inacceptables.
Au nombre de ces incompréhensions, figurent en
bonne place la déclaration non consensuelle du CSP-PSD en date du 10 septembre
2023, par laquelle il engage un conflit armé contre les Forces armées maliennes
(FAMa) ; l’incapacité pour le Cadre de répondre à son appel et celui du Groupe
d’autodéfense Touareg Imghad et alliés (Gatia) à venir protéger les populations
des Régions de Ménaka et Gao, victimes de massacres de masse perpétrés par
Daesh depuis mars 2022. À ces importants griefs, s’ajoute le regret pour le MSA
que les combats en cours provoquent une fois de trop l’exil forcé des
populations civiles déjà meurtries par une dizaine d’années de conflit
fratricide.
Toute chose qui est aux antipodes des
objectifs du CSP-PSD qui est à l’origine un outil de promotion de la paix, du
vivre-ensemble et de sécurisation des personnes et des biens, dénonce le
document. Tout en répondant à une forte demande des militants du MSA de l’intérieur
et de la diaspora ayant constaté la criarde indifférence du CSP-PSD face au désastre
que les populations vivent.
Vu tout ce qui précède, «le MSA fidèle à sa
posture ne saurait être associé ni engagé dans un conflit autre que celui qu’il
mène contre les auteurs des massacres de masse des populations civiles». Ainsi,
le Mouvement «informe l’opinion nationale et internationale qu’il quitte définitivement
le CSP-PSD à compter de la signature de cette déclaration», précise le
communiqué.
À travers un communiqué diffusé hier, la
Plateforme des mouvements du 14 juin 2014 d’Alger a annoncé qu’elle se retire définitivement
du CSP-PSD. Une décision prise au nom de «l’intérêt supérieur des populations
du Nord et de la Nation malienne», précise le communiqué. Le Mouvement affirme
qu’elle n’est nullement engagée dans la confrontation armée en cours ou à venir
avec l’État du Mali, suite au retrait de la Minusma de certaines emprises des Régions
du Nord.
Face à cette situation marqué par de graves tensions préjudiciables à
la paix sociale, la Plateforme condamne la reprise des hostilités et invite les
parties en conflit à s’inscrire dans une dynamique de participation aux activités
de la mise en œuvre de l’Accord pour la paix et la réconciliation nationale,
issu du processus d’Alger. Fidèle à son idéal républicain, la Plateforme assure
qu’elle soutient et continuera à soutenir le gouvernement de la République du
Mali dans sa quête d’une «paix juste et durable à travers une mise en œuvre
intelligente et diligente de l’Accord au bénéfice des populations maliennes».
Elle félicite le gouvernement pour la lavée des sanctions qui frappaient certains de ses responsables politiques et militaires.
Ce choix éclairé et courageux des responsables
de la Plateforme et du MSA intervient dans un contexte sécuritaire tendu et
marqué par la recrudescence des attaques terroristes perfides contre les
positions FAMa et des cibles civiles dont le bateau «Tombouctou».
Mais également
par la multiplication des actions lâches sur fond de provocation de la part de
la Coordination des mouvements de l’Azawad (Cma), sans aucun doute avec la bénédiction
du Cadre stratégique permanent pour la paix, la sécurité et le développement.
Il serait préférable pour les responsables du
CSP-PSD de tirer les meilleures conclusions de cette désolidarisation du MSA et
choisir la voie du dialogue. La seule issue possible pour échapper à la fureur
des FAMa dont la montée en puissance n’est plus à démontrer.
Aboubacar TRAORÉ
Issa DEMBÉLÉ
Rédaction Lessor
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