
Le ministre des Mines, de l’Énergie et de l’Eau, Lamine
Seydou Traoré, à la tête d’une forte délégation, prend part à la Semaine russe
de l’énergie 2022 - Russian Energy Week (REW 2022), qui se tient du 12 au 14
octobre 2022 à Moscou. Forum international, la «Semaine russe de l’énergie» a
acquis au fil des années le statut d’événement majeur mondial dans le domaine
de l’efficacité énergétique en Russie et à l’étranger.
En plus de présenter le potentiel du complexe énergétique
russe et de développer la coopération internationale dans le secteur de l’énergie,
la Semaine russe de l’énergie est une plateforme de discussion des principaux défis
rencontrés par le secteur de l’énergie et des problèmes de développement des
secteurs pétrolier, gazier, hydraulique, les sources d’énergies renouvelables
ou encore l’efficacité énergétique.
Pour le Mali, il s’agit donc de renforcer la coopération
entre notre pays et la Russie en matière énergétique et de nouer des contacts
avec les entreprises publiques et privées russes pour la recherche de solution
aux problèmes énergétiques du Mali. Le programme du Forum prévoit plusieurs événements dont une
session plénière, des panels, des tables rondes, des discussions, des conférences
et des rencontres sectorielles.
Le Mali figure en bonne place parmi les invités d’honneur de
la plénière qui sera présidée par le président russe, Vladimir Poutine. Dans
cette logique, le ministre des Mines, de l’Énergie et de l’Eau a pris part,
hier, au panel sur le thème : «Russie-Afrique : Développement de l’énergie
durable».
Lamine Seydou Traoré a expliqué que l’accès à l’énergie
durable, fiable et accessible est au cœur des objectifs de développement
durable et des enjeux du changement climatique. L’énergie est à la base de tout
développement, dira-t-il. Aussi, la satisfaction des besoins humains
fondamentaux, notamment l’eau, l’alimentation, la santé, l’éducation,
l’industrie, dépend-t-il, selon lui, de la disponibilité de l’énergie en
quantité, qualité et accessible à tous de façon durable.
La transition vers les énergies vertes doit s’opérer de façon harmonieuse pour soutenir le développement des pays africains qui ont des gaps importants en matière d’électrification particulièrement en milieu rural. La baisse des coûts des équipements solaires a rendu ces technologies de plus en plus compétitives.
DES OBSTACLES MAJEURS-Sur la question du financement des
projets d’énergies renouvelables qui mérite une attention particulière, le
ministre Traoré a indiqué que des obstacles majeurs existent. Ainsi, des mécanismes
appropriés doivent être mis en place pour faciliter le financement et la
mobilisation des fonds.
Le Mali, conformément aux orientations des hautes autorités
de la Transition, s’est doté d’un cadre favorable pour le développement des énergies
renouvelables à travers notamment son ouverture aux investisseurs privés, les
garanties de l’État au plan de la sécurité, ou encore l’exonération des équipements
à l’importation.
La politique énergétique nationale, la Stratégie nationale
de développement des énergies renouvelables, des bioénergies, soutiennent
davantage le développement des énergies renouvelables au Mali. Plusieurs
projets de centrales hydroélectriques ou solaires photovoltaïques sont en cours
de développement ainsi qu’un projet de parc éolien.
Notre pays a également adhéré aux différentes initiatives et
programmes lancés au niveau régional et international dont l’Energie durable
pour tous en 2030, ou le parc solaire régional, «Desert to Power», entre
autres.
Parlant des opportunités de coopération entre le Mali et la
Fédération de Russie dans le domaine de l’énergie, le ministre Lamine Seydou
Traoré a rappelé que son département a signé, en juin 2022, un protocole
d’accord de coopération avec l’Association de la coopération économique avec
les pays africains (Acepa). Cette convention couvre un certain nombre de
domaines prioritaires dans les secteurs de l’énergie, des mines et du pétrole.
En ce qui concerne l’énergie, il s’agit de la réalisation
des projets de centrales hydroélectriques, la réalisation de projets de
centrales à gaz et de maintenance des centrales thermiques existants et la réalisation
des projets de lignes de transports électriques. L’établissement des
partenariats avec les opérateurs pour l’importation de gaz butane, figure aussi
en bonne place dans ce protocole de coopération.
D’autres projets structurant comme le projet hydroélectrique
de Bagoé II (19 Mégawatts et 78,37
Giwattheures), les projets hydroélectriques de Baoulé III (17,7 Mégawatts et 80
Gigawattheures) et Baoulé IV (12, 7 Mégawatts et 65 Giwattheures) vont être réalisés,
a expliqué le patron du secteur malien de l’Énergie.
La proposition reste ouverte à plusieurs autres projets dont les projets de centrales solaires PV, de construction de ligne de transports électriques, a indiqué Lamine Seydou Traoré.
Source : Ccom/MMEE
Rédaction Lessor
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