
Faut-il rappeler que le programme du BTVA est
révisé dans le cadre de la mise en œuvre du «Projet pour la promotion d’une
agriculture orientée vers le marché à travers l’extension de l’approche SHEP»,
lancé officiellement le 29 août 2022. Il est financé par le Japon sur son fonds
de contrepartie «assistance alimentaire» à hauteur d’un peu plus de 421,8
millions de Fcfa. Ce projet vise essentiellement à contribuer à l’amélioration
des revenus des petits producteurs à travers la promotion de l’agriculture
orientée vers le marché.
Le nombre total de bénéficiaires est estimé à environ
3.000 personnes. Le
ministre de l’Agriculture, Lassine Dembélé a affirmé que l’une des activités
phares du projet mis en œuvre par son département à travers la direction
nationale de l’agriculture (Dna), avec l’appui de la coordination sous
régionale Shep basé à Dakar, est la révision du BTVA suivant l’approche par
compétences au profit des centres d’apprentissage de Samanko, Samé et Mpessoba.
Cette activité a été réalisée selon l’approche par compétence de ces centres
grâce à l’implication de plusieurs structures, notamment le ministère de
l’agriculture, la Dna, la direction nationale de l’enseignement technique et
professionnel (DNETP).
Pour
Lassine Dembélé, l’économie malienne repose essentiellement sur le secteur
agricole, car il occupe plus de 80% de la population active et contribue à
hauteur de 23 % à la balance commerciale. Ce secteur, dira-t-il, fournit près
de 30% des recettes d’exportation au Mali, 43,7 millions d’hectares sont
utilisables pour l’agriculture, l’élevage et la pêche. Le ministre Dembélé a
aussi soutenu que les autorités ont décidé de faire du secteur agricole, le
moteur du développement de l’économie nationale, garante de la souveraineté
alimentaire dans une logique de développement durable.
Les politiques et lois
ont été élaborées et mises en œuvre et notre pays a ratifié différents textes
dans le cadre de la coopération sous-régionale, régionale et internationale. Il
s’agit, entre autres, de la Loi d’orientation agricole, adoptée en 2006, de la
Loi sur le foncier agricole, la Politique de développement agricole, la
Politique de sécurité alimentaire et nutritionnelle, le Plan national
d’investissement de secteur agricole (Pnisa) et d’autres, a rappelé le
ministre.
Selon
Oumar Tamboura, des directeurs et des responsables de service, des agents de
vulgarisation, les exploitants agricoles ont tous été formés sur l’approche par
compétence au niveau de notre pays. Cette formation, a-t-il dit, avait pour but de permettre aux jeunes
formés dans les différents centres d’avoir une compétence réelle et de pouvoir
appuyer efficacement les exploitants agricoles.
Pour
sa part, le diplomate japonais a expliqué que ce projet d’une durée de deux ans
s’inscrit dans le cadre de la coopération économique bilatérale
non-remboursable du Japon en faveur du peuple malien. «Au Mali, le renforcement
des capacités de l’ensemble des acteurs du secteur agricole, y compris les
petits producteurs, semble être l’une des conditions indispensables pour
assurer le développement du pays», a dit Hideki Uezono. Et d’ajouter que le
Mali a toujours besoin du BTVA de qualité qui correspond aux besoins du marché.
à
l’entendre, la révision de ces programmes permettra aux vulgarisateurs de mieux
accompagner les producteurs dans la recherche de solutions aux problèmes et
contraintes auxquels ils sont confrontés dans leurs activités de production.
Mariam N’DIAYE
Rédaction Lessor
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