
Le réaménagement de ce collecteur serait à l’origine des inondations à Sébénicoro
Concessions, ponts, kiosques étaient submergées par le torrent. Les habitants de ce quartier
semblaient surpris par ces eaux de pluie déchaînées qui emportaient tout sur
leur passage.
Certains
étaient occupés à sauver ce qui pouvait l’être dans leurs concessions inondées
et d’autres à filmer le spectacle pour le poster sur les réseaux sociaux en vue
d’alerter sur les risques liés à l’inondation.
La même situation prévalait à Sibiribougou et au Secteur I à Sébénicoro.
Les
habitants de ces sites sont unanimes à reconnaître que le réaménagement du
collecteur, construit à la place d’un passage de l’eau, une rivière prenant sa
source au pied des contreforts du Plateau manding au nord du quartier
Sibiribougou, y est pour quelque chose. Cet ouvrage traverse la Route nationale
5 qui mène au poste de Sébénicoro, pour se jeter dans le «Bama ta foloni» qui
le communique au fleuve Niger.
Selon eux, il a été aménagé, il n’y a pas une
dizaine d’années et ne devrait pas céder sous les eaux de ruissellement.
Certaines familles évacuent leurs eaux souillées par des tuyaux souterrains
reliés à la conduite qui déborde. Rendant ainsi la vie quasi impraticable pour
les usagers pendant l’hivernage.
Djélimakan
Kouyaté habite à une vingtaine de mètres du collecteur. Le septuagénaire
explique que quand il pleut des cordes, il est risqué de traverser le
collecteur pour les automobilistes, motocyclistes et piétons. Et de rappeler
aussi toute la difficulté d’accéder au cimetière dans ces conditions lors des
funérailles. Selon lui, il urge de réaliser un collecteur capable de contenir
une quantité importante d’eau de ruissellement.
Soumaïla
Diabaté, un riverain du collecteur, explique aussi qu’après la pluie, ils sont
obligés d’attendre des heures la décrue pour sortir du piège des eaux de
pluie. Ce jeune homme affirme que les eaux ont failli emporter des enfants à
plusieurs reprises.
Pour
Fadaman Keïta, professeur d’enseignement supérieur à la retraite, le collecteur
commence à céder sous l’effet de l’érosion. Pour lui, cela accroît les risques
d’inondation et de noyade d’enfants. L’universitaire à la retraite pointe du
doigt la responsabilité des habitants dans la dégradation du collecteur. Il
s’interroge aussi sur le rôle de la municipalité. Le 2è adjoint au maire de la Commune IV
accuse certains riverains de contribuer à la dégradation du collecteur en y
déversant leurs ordures ménagères.
Alkassoum Maïga trouve que cela obstrue le
passage de l’eau et provoque le débordement. L’édile invite la population à
s’investir pour la bonne marche de la cité en payant la Taxe de développement
régional et local (TDRL). Selon lui, sur environ 800 millions de Fcfa de
prévision en termes de TDRL, sa circonscription n’aurait perçu que 10 millions
Fcfa. Il indique que sa municipalité suit avec grand intérêt la situation de
toutes ses infrastructures.
«La collectivité a identifié les lieux où, il y a
des risques d’inondation. Après chaque forte pluie, des agents municipaux vont
sur le terrain s’enquérir des éventuels cas d’inondation», laisse-t-il
entendre. Et d’inviter les riverains à une concertation sur la réparation du
collecteur. Alkassoum Maïga note que la construction des ponts, entreprise par
le projet de réaménagement du collecteur a été entravée par la crise sanitaire
liée à la Covid-19.
N’Famoro KEITA
Rédaction Lessor
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