Santé des végétaux : L’OPV évalue les capacités phytosanitaires du Mali

La santé des végétaux est un enjeu mondial majeurL’Office de protection des végétaux (OPV) a organisé, hier dans ses locaux, le 2è atelier d’évaluation des capacités phytosanitaires du Mali.

Publié mardi 09 septembre 2025 à 08:22
Santé des végétaux : L’OPV évalue les capacités phytosanitaires du Mali

La rencontre a été présidée par le conseiller technique au ministère de l’Agriculture, Amadou Cheick Traoré, en présence du directeur général de l’OPV, Halidou Mohomodou, et du représentant de l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation (Fao), Adama Yaya Diarra.

La santé des végétaux est un enjeu mondial majeur. Les organismes nuisibles aux végétaux, qu’ils soient des insectes, des maladies ou des mauvaises herbes, peuvent avoir des conséquences désastreuses. Ils entraînent des pertes de rendement, compromettent la sécurité alimentaire, affectent le commerce international et causent des dommages irréversibles aux écosystèmes, a expliqué Amadou Cheick Traoré.

Pour faire face à ces défis, dira-t-il, les acteurs ont travaillé ensemble, lors du premier atelier, pour évaluer les forces et faiblesses actuelles en matière de protection phytosanitaire. Ils ont aussi défini des priorités claires et des objectifs spécifiques pour le renforcement des capacités, identifier des procédures efficaces et durables pour la prévention, la détection précoce et la lutte contre les organismes nuisibles.

Au cours de ce deuxième atelier, la planification stratégique que les acteurs mèneront ensemble est un processus itératif qui implique une analyse approfondie de la situation actuelle, la définition d’objectifs clairs et mesurables, l’élaboration de stratégies et de plans d’action. La réussite de cette démarche, selon Amadou Cheick Traoré, repose sur la collaboration de tous les acteurs concernés (institutions gouvernementales, organisations de recherche, producteurs agricoles, secteur privé et partenaires internationaux). 

«Nous devons travailler ensemble, partager nos connaissances et nos expériences, et mutualiser nos ressources pour atteindre nos objectifs communs», a-t-il déclaré.  Le directeur général de l’OPV a rappelé que c’est nécessaire aujourd’hui d’évaluer les stratégies en place, afin de mieux protéger les productions agricoles et le commerce. Halidou Mohomodou a fait savoir que la stratégie phytosanitaire est composée de la stratégie de surveillance et de lutte contre les ravageurs à l’intérieur du pays et la stratégie de contrôle phytosanitaire dans les frontières.

 Il a, par ailleurs, révélé que dans la mise en œuvre de ces activités, il y a des insuffisances comme la mauvaise coordination entre les acteurs, ce qui joue sur la fluidité des échanges d’information entre les structures et l’amélioration des exportations à l’extérieur. Le contrôle phytosanitaire, a-t-il spécifié, c’est pour empêcher que les organismes nuisibles et étrangers ne rentrent pas dans le pays.

Pour sa part, Adama Yaya Diarra a décrit la protection des végétaux comme un pilier essentiel de la sécurité alimentaire, de la santé publique et de la compétitivité agricole. Elle est également incontournable pour l’intégration du Mali dans le commerce international, en assurant la conformité des exportations agricoles aux normes de la Convention internationale pour la protection des végétaux (CIPV).

Selon le représentant de la Fao, cette deuxième phase de l’atelier est une étape cruciale dans la transformation des constats en solutions concrètes et durables. Les travaux seront enrichis avec les acteurs de terrain, des visites sur sites et des entretiens directs avec certaines parties prenantes. 

Cette approche inclusive et participative est indispensable pour que la stratégie élaborée soit réaliste, applicable et surtout durable, a-t-il estimé. Et de réitérer l’engagement de son organisation aux côtés des acteurs pour accompagner ce processus. «Notre rôle est de faciliter, de conseiller et de mobiliser les ressources nécessaires, en partenariat avec d’autres institutions telles que l’Union européenne, la Banque mondiale et les partenaires bilatéraux», a déclaré Adama Yaya Diarra.

N'Famoro KEITA

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