
Des leaders du Collectif lors de la conférence de presse au siège de l’organisation à Yirimadjo Zrny, en Commune VI
Le Collectif pour la défense des militaires (CDM) et ses partenaires estiment que le retour de l’imam Mahmoud Dicko au Mali, annoncé pour le vendredi prochain, doit être suivi d’une plainte contre lui pour «haute trahison, intelligence avec l’ennemi en temps de guerre, tentative de déstabilisation et atteinte à la sûreté de l’État».
C’est ce qu’on retient essentiellement de la déclaration lue hier par le secrétaire général du CDM, Younouss Soumaré, devant le siège de l’organisation à Yirimadjo Zrny. C’était lors d’une conférence de presse organisée sur le supposé retour de l’imam Dicko, en présence de plusieurs membres et sympathisants du regroupement.
Notre pays ne peut être qu’un État laïc, garant du respect mutuel, de la paix, du vivre-ensemble et de la cohésion nationale comme consacré par la Constitution du 22 juillet 2023, promulguée par le Général d’armée Assimi Goïta. Pourtant, selon le CDM, ceux qui l’ont toujours combattue poursuivent leur agenda sous diverses formes, utilisant l’Islam comme instrument pour atteindre des objectifs inavoués.
«L’un des visages les plus connus de cette manœuvre est l’imam Mahmoud Dicko. Derrière son statut de leader religieux, il s’est immiscé dans toutes les luttes politiques du Mali depuis 1991 », dénonce le CDM, rappelant que le Mali est et restera une République laïque qui est un principe fondamental inscrit dans sa Constitution. Laquelle Constitution garantit la séparation entre l'État et les religions, assurant ainsi la neutralité de l’État vis-à-vis des croyances religieuses.
Pour le Collectif, cette Constitution favorise la coexistence pacifique entre les différentes confessions religieuses au Mali, protège la liberté de culte et d’opinion de chaque citoyen, et empêche toute ingérence religieuse dans les affaires publiques et politiques. Pour le CDM, l’État veille à ce qu’aucune religion ne soit favorisée au détriment d’une autre, et que les lois et décisions politiques soient prises uniquement dans l’intérêt général. «Face à la montée de certains extrémistes, l’État réaffirme son attachement indéfectible à la laïcité. Elle est ancrée dans l’ADN du peuple malien, composé de diverses ethnies et communautés religieuses», fait remarquer le CDM.
S’agissant des rébellions successives dans le Nord du Mali qui ont toujours poursuivi un même objectif, notamment la partition du pays, le CDM estime que derrière ces mouvements, alimentés par des puissances impérialistes comme l’Algérie et la France, se cachent des enjeux géopolitiques liés au contrôle des ressources naturelles. Le Collectif affirme qu’aujourd’hui, grâce à la détermination du peuple malien et au courage des Forces armées maliennes (FAMa), le Mali est libéré des griffes des terroristes et de leurs parrains extérieurs.
Pour le regroupement, l’État exerce pleinement son autorité sur l’ensemble du territoire national. C’est pourquoi, le CDM et ses partenaires réaffirment leur soutien total à nos Forces de défense et de sécurité, garantes de la souveraineté de l’État, de l’unité nationale et de l’intégrité territoriale. Parlant de la Confédération des États du Sahel, le CDM estime que défendre la patrie est un devoir citoyen, inscrit dans la Constitution du 22 juillet 2023. Ce faisant, il appelle les peuples du Burkina Faso, du Mali et du Niger à soutenir fermement nos autorités pour concrétiser les idéaux de l'AES.
Souleymane SIDIBE
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