
Le Mali à l’instar du reste du monde, a célébré hier 3 mai
la Journée mondiale de la liberté de la presse. Elle a été proclamée en 1993
par l’Assemblée générale des Nations unies, suivant la recommandation adoptée
lors de la vingt-sixième session de la Conférence générale de l’Organisation
des Nations unies pour l’éducation, la science et la culture (Unesco) créée en
novembre 1945. Celle-ci a choisi cette année le thème : «Le journalisme sous
l’emprise du numérique».
Cette célébration intervient à un moment où les réseaux
sociaux font peser sur les médias d’information professionnels une menace
existentielle. Ces plateformes numériques remettent en cause la viabilité du
modèle économique qui a jusqu’ici permis l’essor des médias.
Les pages numériques
continuent d’accaparer l’attention du public. Publié en mars dernier, un
nouveau rapport de l’Unesco, examinant les tendances mondiales en matière de
liberté d’expression et de développement des médias de 2016 à 2021, a attiré
l’attention sur cette situation.
Au Mali comme ailleurs, un nouveau type de journaliste appelé
«vidéo-man» a fait irruption sur la scène médiatique à la faveur de ce que
certains appellent la dictature des réseaux sociaux notamment le groupe Meta
(Facebook) et YouTube.
Smartphones et trépieds suffisent désormais pour
s’autoproclamer journaliste et exercer ce métier ô combien exigeant. Les «vidéo-men»
sont de plus en plus sollicités pour diffuser des messages de propagande, véhiculer
des fausses informations ou des invectives. Cela au mépris total des règles de
bonne conduite, des principes éthiques et déontologiques, très chers à tout
journaliste professionnel.
Comment se défissent les «vidéo-men» eux-mêmes ? Qu’est-ce
qu’il faut pour encadrer leur pratique qui menace la presse, tout en préservant
les acquis en matière de liberté de presse et de pluralisme médiatique ?
Pour répondre à ces questions, nous avons approché
l’activiste et «vidéo-man» Mamadou Traoré. À l’en croire, «activiste et vidéo-man
ont pour mission de révéler les incohérences et les dysfonctionnements du système
politique, défendre la justice, l’équité…».
Il se dit sidéré de constater que
la plupart des «vidéo-men» ne traitent que les questions politiques «pour leurs
propres intérêts et non celui du public». Le président de l’Association des
professionnels de la presse en ligne (Appel-Mali) estime qu’être «vidéo-man»
n’est pas une profession. Modibo Fofana ajoute que la pratique est permise grâce
au développement des réseaux sociaux, surtout le direct via Facebook et YouTube.
Parlant de l’encadrement des «vidéo-men», le patron des
web-journalistes maliens précise que leur pratique doit se faire dans le cadre
de l’application du Code pénal qui gère l’espace public. «Aujourd’hui avec
la loi sur la cybercriminalité, toute infraction commise via la nouvelle
technologie de l’information est punie par cette loi», précise Modibo Fofana.
Directeur exécutif de la Fondation Tuwindi, Tidiane Togola
abonde dans le même sens. «S’il y a une réglementation et des lois, alors leur
application doit être de rigueur pour sanctionner toute personne qui se
rendrait coupable de débordement ou de violation de ces textes»,
insiste-t-il.
Toutefois, Tidiane Togola précise qu’il appartient aux
associations de blogueurs, aux activistes de mettre en place un dispositif
d’autorégulation à partir duquel ils vont pouvoir définir un certain nombre de
chartes. Selon lui, les vidéo-mens qui respecteront ces chartes seront autorégulés
et encadrés. En faisant en sorte qu’ils puissent connaître la règlementation en
vigueur afin de faire face aux enjeux liés au métier journalistique.
Il convient de rappeler que la Constitution du 25 février
1992 garantit la liberté d’expression. Son article 7 stipule : «La liberté de
la presse est reconnue et garantie». La loi portant régime de la presse et
celle relative à l’audiovisuel protègent la liberté de la presse, tout en précisant
que cette liberté s’exerce dans les conditions fixées par la loi et les règlements.
Yaya KANITAO
Rédaction Lessor
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