Les Forces armées maliennes (FAMa) ont éliminé
34 terroristes dans la nuit du 6 au 7
février dernier dans le secteur de Korientzé, Région de Mopti, a annoncé
l’état-major général des Armées, mardi, dans un communiqué.
Selon la même source, cette opération est le
résultat d’une série de collectes et d’analyses d’informations sur la chaîne de
commandement des groupes terroristes actifs dans le secteur. Le
professionnalisme des FAMa dans cette longue période de précision des
renseignements, signale le document, de même que la rapidité et la surprise de
l’action ont permis de réduire les dommages collatéraux à zéro.
Le bilan
provisoire de cette opération est de «30 terroristes neutralisés, des matériels
récupérés dont des armes et des moyens de communication. Côté FAMa, aucune
perte en vie humaine ni de blessé. Une action de fouille à N’Gorodia, dans le
même secteur de Korientzé, a permis de neutraliser 4 terroristes et
récupérer des armes.
L’état-major général des Armées informe que le ratissage contre les GAT et leurs complices continuera sur l’ensemble du territoire national et que le combat contre ces groupes se poursuivra pour garantir la sécurité, la protection et la stabilité. L’Armée invite les populations à se départir des groupes terroristes et à dénoncer incessamment toutes complicités.
SEPT BLESSÉS- L’Armée est en train de multiplier les opérations pour mettre en déroute les groupes terroristes qui sont encore très actifs dans plusieurs parties du pays. Le lundi dernier, six individus armés, à bord de trois motos, ont attaqué en pleine journée le palais de justice de Kimparana, dans la Région de San. Ils ont fait irruption dans la ville en faisant des tirs de sommation pour effrayer la population, avant de s’en prendre au palais de justice.
Suite à cette attaque qui a traumatisé la
population, les écoles sont fermées en attendant la présence effective
des Forces de défense et de sécurité. Pour les autorités communales, si l’État
n’intervenait pas très rapidement, les milices d’auto-défense (dozos)
pourraient se former.
Une attaque similaire s’est produite dans la
même région, le mercredi 1er février, en
visant le poste de contrôle de Sienso. On y déplore deux morts dont un élément
du Groupement mobile de sécurité (GMS) et un civil qui serait un chauffeur
travaillant pour la compagnie de transport Air Konna. Il y a eu également
sept blessés parmi lesquels deux agents de la police, un gendarme et quatre
civils. Les assaillants ont aussi brûlé plusieurs motos, endommagé un véhicule
et saccagé le poste de police.
En outre, le vendredi 3 février aux environs
de 22h, c’est le poste de contrôle de Mamassoni situé à 4 km de la ville de
Sikasso, qui a été attaqué par une dizaine d’hommes lourdement armés. Venus à bord
d’un tricycle et des motos, les assaillants ont tiré sur les policiers qui se
trouvaient au poste de contrôle. Quatre
policiers ont été légèrement blessés.
Outre les régions du Centre et du Nord, les FAMa peuvent accentuer la pression sur les groupes terroristes dans ces localités du Sud qui représentent une part importante de la production agricole du pays.
Souleymane SIDIBE
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