
Le Mali est un pays dont l’économie repose essentiellement sur l’agriculture
«Aujourd’hui, je suis très
heureux parce que la campagne 2022 vient de prendre fin. Les exploitants
agricoles sont venus m’exprimer leur satisfaction par rapport à tout ce qui a été
fait pour qu’ils aient accès à l’engrais malgré les difficultés que nous avons
connues».
Ainsi s’exprimait le ministre du Développement rural, Modibo Keïta, à
la fin d’une rencontre, tenue mardi dernier dans les locaux de son département,
avec les exploitants agricoles. C’était en marge de la signature du protocole
d’accord avec le Comité international de la Croix-Rouge au Mali.
La rencontre a permis au
ministre Modibo Keïta d’échanger avec les producteurs sur les points relatifs à
la disponibilité des engrais et aux difficultés rencontrées au cours de la
campagne agricole. Ils ont également évoqué le faible rendement de la culture
du riz, dû à la surabondance des pluies.
À ce sujet, les producteurs ont souhaité
utiliser le reliquat de la subvention qui leur a été octroyée afin d’acheter
des engrais pour la culture de contre-saison. Ils ont estimé que cela pourrait
augmenter l’offre de riz sur le marché national. Les producteurs ont aussi
rappelé que les deux sacs d’engrais qu’ils ont reçus par hectare à titre de
subvention ne sont pas venus à temps et que cette quantité n’était pas assez
importante.
En réponse, le ministre
Modibo Keïta a expliqué que l’État avait décidé de prendre en charge une part
substantielle des dépenses d’engrais pour les producteurs à cause de la hausse
excessive du prix de ce produit. Pour ce faire, la subvention a été portée à 17
milliards de Fcfa, contre 15,6 milliards pour la campagne précédente.
Malheureusement, à cause de l’augmentation des prix sur le marché
international, cette subvention n’a pas permis d’avoir la quantité espérée.
Pour remédier au retard dans
la disponibilité des engrais, le ministre du Développement rural a suggéré aux
importateurs de faire venir l’engrais à tout moment et à le positionner dans
les bassins de production. «On ne doit pas attendre la mise en place de
l’enveloppe de subvention pour importer l’engrais», a-t-il insisté. Et
d’annoncer que son département est en train de mettre tout en œuvre pour que la
loi sur la concurrence puisse être appliquée afin de mettre fin aux questions
d’oligopole.
Au nom du Syndicat des
exploitants agricoles de l’Office du Niger (Sexagon), Abdoulaye Daou a félicité
le ministre Modibo Keïta pour avoir accepté leur demande de changer l’engrais
organique en engrais chimique au début de la campagne. «Nous avons appris
toutes sortes d’amalgames sur le problème d’engrais entre l’État et les opérateurs
économiques.
En réalité, nous savons comment les fournisseurs se comportent. L’état donne deux sacs d’engrais subventionné à l’hectare au prix de 12.500 Fcfa et nous achetons le reste à nos propres frais à plus de 35.000 Fcfa par sac sur le marché», a déploré le syndicaliste qui en déduit un refus des fournisseurs nationaux d’accompagner les exploitants agricoles. Pour lui, les opérateurs économiques doivent prendre l’exemple sur l’État.
Makan SISSOKO
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