
Agée de 38
ans, Pr Mariam Sako est désormais enseignante de rang A à la Faculté de
médecine et d’odontostomatologie (FMOS) de l’Université des sciences, des
techniques et des technologies (USTTB). Elle entre ainsi par la grande porte
dans le club très selectif des têtes couronnées de sa discipline médicale et de
la médecine en général au Mali.
Sans basculer
dans l’hagiographie, c’est vraiment une brillante intelligence. L’enseignante
mesure désormais le poids de sa responsabilité parce qu’elle doit être un phare
pour éclairer la voie afin que d’autres femmes s’y engouffrent en 2026 puisque
les concours du Cames sont organisés tous les deux ans. «La responsabilité est
lourde à porter. Puisqu’il faut rester un bel exemple pour ses consœurs»,
explique-t-elle, parfaitement consciente des nouveaux challenges qui
l’attendent.
La chercheure
veut inspirer les générations futures à poursuivre des carrières dans
l’enseignement supérieur et la recherche. Depuis l’école primaire, elle
nourrissait une passion pour l’anatomie du cœur. «La cardiologie paraissait
pour moi comme un défi parce que le Mali comptait en 2013 seulement quatre
femmes cardiologues dont l’actuelle ministre chargée de la Santé, le colonel
Assa Badiallo Touré», confie-t-elle. Pour réussir ce pari, il lui a fallu
beaucoup de concessions, de sacrifices, mais aussi de la méthode, de la
discipline et de la patience.
Pr Mariam
Sako, née à Nyamina (dans la Région de Koulikoro), ne nourrit aucun complexe de
rappeler qu’elle est issue d’une famille modeste. Après l’obtention de son
Diplôme d’études fondamentales (DEF) dans le même village, elle pose ses
valises à Bamako en 2000 et fréquente le lycée notre-Dame du Niger. Le
baccalauréat en poche dans la série Sciences biologiques (SB), elle fait le
grand saut dans le temple d’Hippocrate et obtient avec brio son doctorat. Non
contente de ça, couvait dans son cœur de médecine généraliste l’envie de
franchir le cap de la spécialisation en cardiologie. Une réussite qu’elle doit
à la qualité de l’enseignement de ses maîtres, à son talent et ses aptitudes.
Depuis
septembre 2016, la reine de la cardiologie enseigne sa discipline à la Fmos.
Celle qui est désormais maître de conférences a écrit une soixantaine
d’articles scientifiques dans les revues nationales et internationales.
L’enseignante-chercheure a réalisé également plusieurs communications dans les
congrès scientifiques au Mali et ailleurs. Sa réussite ne surprend pas ses
camarades de promotion comme Diénéba Diawara, médecin épidémiologiste et qui a
partagé avec elle des moments intimes à l’internat de la Faculté.
«Mariam Sako
s’est toujours battue pour être la meilleure dans tout ce qu’elle entreprend»,
témoigne la praticienne du Centre de santé communautaire de Djicoroni Para, en
Commune IV du District de Bamako. Et de rappeler aussi sa foi de musulmane
pratiquante dont l’un des hobbies reste la lecture du saint Coran. «J’étais
persuadée que Mariam allait décrocher le graal au concours d'agrégation. C’est
une vraie battante qui se donne les moyens d’avoir ce qu’elle désire», assure
le lieutenant-colonel Ami Diarra, médecin militaire. Avant d’ajouter que le
titre de sa consœur est amplement mérité.
La cardiologue des armées témoigne aussi que la Pr Sako est disponible pour ses étudiants et reste toujours à l’écoute des patients. La praticienne du Centre hospitalier universitaire (CHU) du Point-G est aussi profondément humaniste parce qu’elle se met au service des autres, notamment de ses patients, pour leur bien-être.
Mohamed DIAWARA
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