
Une personne ayant une peau sèche doit par exemple utiliser des produits comme la vaseline
Le froid règne en maître depuis quelques jours. Face à cette température agressive, les Maliens adoptent diverses pratiques dont l’utilisation des pommades pour éviter d’avoir une peau sèche et rugueuse. Certains ne s’en séparent point durant toute la journée. Il n’est pas étonnant de voir une petite boîte de pommade dans les sacs des hommes et des femmes et les commerçants des produits cosmétiques.
Au grand marché de Bamako, la boutique de Chaka attire les clients. Le constat saute aux yeux dès l’entrée. Les visiteurs se bousculent dans un brouhaha dominé par «Chapé, Chapé», le surnom du vendeur. Derrière un comptoir, ce dernier, grand et barbu, sert, tour à tour, ses clients et les conseille en fonction de leurs besoins.
Il informe que la pommade en lait permet d’affiner le grain de teint et protège la peau. S’adressant à ceux qui utilisent les crèmes, le vendeur leur propose d’ajouter de l’huile ou des baumes pour une meilleure protection. Chapé évolue dans cette activité depuis 2015. En cette période de froid où sa boutique ne désemplit pratiquement jamais, il se fait assister par deux de ses frères. Certains de ses produits cosmétiques sont fabriqués ici au Mali.
D’autres viennent du Burkina Faso, du Sénégal, de la Côte d’Ivoire et de la Chine. Le grossiste fait savoir que les cartons peuvent contenir entre 40 et 80 pots de lait dont les prix vont de 22.500 à 50.000 Fcfa. Ce segment de marché est très profitable pour lui puisqu’il dit écouler 5 à 10 cartons par jour, soit environ 400.000 Fcfa de recettes.
Zan Doumbia, propriétaire d’une boutique à Sabalibougou en Commune V du District de Bamako, a 4 ans d’expérience dans la vente des produits cosmétiques. Dans sa boutique, les pommades se vendent comme des cacahuètes. Le prix de ses graisses oscille entre 500 et 3.000 Fcfa. Selon le commerçant, la pommade «lait» est très convoitée ou recommandée parce qu’elle hydrate la peau, la protège contre les agressions du vent.
Sa clientèle se compose d’hommes et de femmes âgés de 10 à 30 ans. «Nous pouvons vendre plus de 40 pots selon les jours, soit un apport de 50.000 à 90.000 Fcfa», dit-il, avant d’indiquer qu’il fabrique des pommades à travers un mélange d’huile, de vitamines et de baumes. Il appelle son produit fabriqué «marteauni» ou «diakoumani».
Adama Coulibaly, un autre vendeur de pommades au marché de Gouana dans la Commune rurale de Kalaban coro, explique que certaines femmes peuvent ajouter 2 à 3 types de gel à leur pommade afin de rendre le lait plus constante. Or, prévient-il, tous les gels ne se mélangent pas. Le marchand conseille aux clientes de s’informer sur la bonne utilisation des pommades.
Imperfections cutanées- Moussa Soumbounou utilise la pommade «Sivoderm» pour adoucir et faire briller sa peau. Par ce procédé, il aspire également à traiter les affections comme les boutons, la gale et les tâches. «J’en achète pour toute ma famille. Je ne fais confiance à aucune autre marque de pommade», assure-t-il avant d’indiquer qu’il se pommade uniquement les matins.
Alors que Mariam Dioba Bagayoko préfère les crèmes même en ce moment de changement climatique. Elle dit ne pas supporter la graisse qui attire la poussière sur le corps et fait trop briller. En cette période de froid, elle ajoute de la glycérine à la crème pour favoriser la pénétration du lait afin d’avoir une peau hydratée et à l’abri du froid.
Dr Binta Keïta, dermatologue à l’Hôpital de dermatologie de Bamako, explique que les pommades et les crèmes contiennent une molécule qui doit être adaptée aux types de peau afin de pallier les dangers et cela quelle que soit la marque. La praticienne conseille que l’adaptation de ces pommades à la peau de l’utilisateur est primordiale car chaque type de peau exige un soin approprié. À ce propos, la spécialiste rappelle qu’il y a quatre types de peau : la peau normale, sèche, grasse et mixte.
Selon Binta, une personne ayant une peau sèche doit utiliser les crèmes, le lait hydratant et les émollients (les substances qui amollissent la peau), relâchent les tissus, comme la vaseline. Elle affirme que les personnes avec une peau mixte doivent utiliser les crèmes propres à chaque partie selon son type de peau. Quant à la peau normale, la spécialiste soutient qu’elle n’est pas sujette à beaucoup de problèmes. Une hydratation (lait ou crème hydratante) lui doit être conférée davantage pour favoriser une santé cutanée normale. Pour la peau grasse, selon elle, il est conseillé d’utiliser une crème hydratante peu riche en acide grasse, car une peau très huileuse nourrie par des produits occlusifs peut provoquer d’autres dommages pour la peau comme les acnés, au niveau du visage généralement.
La dermatologue prévient qu’une mauvaise utilisation des crèmes ou pommades peut causer des imperfections, notamment l’acné, l’atopie (une prédisposition aux allergies) et les eczémas (des inflammations de la peau). Aussi, attire-t-elle l’attention sur le cas des nouveaux nés et les enfants de 6 mois qui ont leurs types de cosmétiques adaptés. En effet, les nourrissons ont encore une peau immature d’où l’importance de privilégier les gammes pour bébé.
Mahawa DEMBÉLÉ
Rédaction Lessor
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