
Tous ont tenu à témoigner des qualités humaines et professionnelles du défunt. Certains retiennent de lui, sa sollicitude, son savoir-faire et son dévouement exemplaire. À ce propos, le directeur général de l’ORTM, Hassane Baba Diombelé, témoigne : «Nous venons de perdre un des grands ingénieurs de l’Office qui a fait ses preuves à la télévision nationale, mais aussi dans la mise en place des stations régionales TV-FM. Il a relevé le défi à tous les postes de responsabilité qu’il a occupés. Je regrette cette perte ».
Après des études secondaires au Lycée technique, il poursuivra sa formation au Maroc à partir de 1979 et mettra son expertise et son expérience au service du secteur de l’audiovisuel malien, avec toute sa carrière à l’ORTM. Sorti fraîchement de l’Institut des Postes et Télécommunications (INPT) de Rabat, le jeune ingénieur débarque au Mali au moment où se levait un nouveau soleil médiatique, celui de l’ouverture de la télévision nationale qui fut effective le 22 septembre 1983. Le projet était ambitieux pour le Gouvernement malien, avec l’appui de la Libye, mais la nouvelle expérience butait à une crise d’agents spécialisés. Il fallait faire avec le potentiel humain de la vieille Radio Mali. Mais Soumaylou avait une expérience avec la formation suivie au Maroc.
C’est ainsi qu’avec des ainés et cadets comme Mohamed Soumana Maiga, Mohamed Coulibaly, Mamadou Karembé, Aboubacrine Touré, Djibril Ouattara, Harber Traoré, ils écriront les premières belles lettres de la jeune télévision nationale. Aux cotés des journalistes pionniers comme Baba Dagamaissa, Baba Djourté, Djibril M’Bodge, Gaoussou Thiéro et autres Daouda N’Diaye, Aissata Cissé. Soumaylou et ses collègues ingénieurs et techniciens vont rapidement se faire à l’exploitation du nouveau matériel audiovisuel.
Faute de monteurs attitrés par exemple, les ingénieurs comme lui vont devoir faire le job en parfaits couteaux suisses.
L’homme aux multiples casquettes à l’ORTM fut un exemple pour tout le monde depuis l’ouverture de la télévision nationale jusqu’à sa retraite, explique le journaliste et ancien collaborateur du défunt, Tiona Mathieu Koné. La foule venue pour l’accompagner à sa dernière demeure témoigne : «Il était si exceptionnel tant sur le plan professionnel que humain. Il fut l’homme à tout faire » témoigne le journaliste retraité.
Avant de faire valoir ses droits à la retraite en janvier 2024, le natif de Ouani, Commune de Taboye (Cercle de Bourem) aura gravi tous les échelons professionnels des arcanes techniques à l’ORTM : Directeur des Réseaux de diffusion, Directeur des de la technique générale, chef du Projet de la deuxième chaine de télévision TM2 (aujourd’hui ORTM 2), Coordinateur des travaux du Projet de construction de la Tour de l’ORTM, Conseiller chargé de l’audiovisuel du Directeur général de l’ORTM.
Soumaylou Dicko fut un homme de culture et un fervent serviteur du terroir, notamment de son village natal et de son quartier à Kalabancoro, témoignera un autre ancien de l’ORTM, Mohamed Soumana Maïga. «J’ai travaillé avec feu Soumaylou et il était impeccable. Nous sommes tous ressortissants du Nord. Il a su garder des liens forts avec son village natal, Ouani, où il était au cœur de la conciliation, mais aussi de la consolidation et du vivre ensemble surtouts de l’association des ressortissants à Bamako et ailleurs en Afrique ».
Le développement local était son cheval de bataille. Feu Soumaylou Dicko laisse derrière lui 3 femmes et 7 orphelins inconsolables, mais surtout un grand vide. Atteint par une maladie courte et subite, le fonctionnaire de classe exceptionnelle se préparait juste à jouir d’une retraite paisible et méritée. Mais le Tout puissant avait un tout autre projet, celui de le rappeler à Lui. Dors en paix grand ingénieur.
Rédaction Lessor
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