
Les héritiers de Cheikh Anta Diop ont décidé de parcourir à pied les 1.362 km pour apporter leur soutien aux dirigeants de notre pays. Un geste de solidarité qui démontre que la lutte pour la dignité et la souveraineté bénéficie de l’appui de nombreux Africains
Face aux sanctions injustes, inhumaines et iniques infligées par la Cedeao à notre pays, les initiatives des souverainistes africains se multiplient. Après le gigantesque rassemblement du 28 janvier 2022 (voir L’Essor du 31 janvier 2022) à la place de l’Indépendance de Dakar, c’est l’association Marche Internationale Dakar-Thieytou, une ONG sénégalaise, qui a initié une marche de 1.362 km (distance Bamako-Dakar) pour apporter son soutien aux autorités de la Transition.
Partis de l’ambassade du Mali hier matin à 9 heures 30 minutes, les marcheurs au nombre de 12 estiment pouvoir couvrir la distance en un peu plus d’un mois. « Sur la route, nous serons rejoints par des Africanistes. Dans chaque grande ville ou village que nous traverserons, nous prendrons contact à travers les médias, avec la population à qui nous expliquerons que le Mali ne doit pas être sacrifié sur l’autel d’un club de valets de l’impérialisme », promet DJ Keeman, un responsable de l’association dont une partie du nom (Thieytou) porte le nom du village du savant africaniste Cheikh Anta Diop. Et de préciser que l’action de son association est spontanée.
En plus de son objectif principal qui est de soutenir le Mali dans l’épreuve que lui font subir les dirigeants de la Cedeao, elle vise à démontrer la façon dont ces derniers veulent tuer à petit feu leurs propres populations. « Imaginez comment les populations sur le corridor Dakar-Bamako sont en train de souffrir. Les cimenteries risquent bientôt de fermer si la situation perdure », ajoutera un membre de la délégation qui a été reçue avant son départ par la 3è conseiller Mme Konaté Djenebou Doucouré et le conseiller consulaire Boubacari Minta.
« C’est une honte d’être derrière certains dirigeants africains », s’est indigné Nicko Junior Bouassi qui fustige la réceptivité de la manipulation par ceux-ci. Pour ce trentenaire, le temps est venu de se dire la vérité. Et la vérité, c’est que le Mali ne doit pas échouer car son échec tel que planifié et souhaité par la France et ses « nègres de service » sonnerait la fin de toute tentative de l’Afrique de se libérer définitivement de la servitude néocoloniale.
C’est pourquoi, les marcheurs invitent les Maliens à être résilients et les assure du soutien de la jeunesse africaine qui s’organise pour converger vers Bamako, révèle-t-il. Bouassi conclura son intervention par un hommage à Yérè Wolo, une organisation malienne qui, pour lui, est le fer de lance de cet engagement pour la libération du Mali. Un engagement qui mérite d’être soutenu par les organisations sœurs qui manifestent depuis l’imposition des sanctions à un pays dont la Constitution est l’une des plus panafricanistes et unionistes du continent.
Le Mali n’est pas seul dans cette épreuve voulue et entretenue par certains organisations ouest-africaines. On peut le sentir partout au Sénégal où la population est plus que convaincue que Maliens et Sénégalais ne sont que les organes d’un même corps.
Correspondance particulière
Gamer A. DICKO
Conseiller à la Communication
Ambassade du Mali à Dakar
Rédaction Lessor
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