
Le 11
septembre 2001, les tours jumelles (Twin Tours) de New York et le Pentagone ont
été la cible de la plus grande attaque terroriste jamais enregistrée sur le
territoire des États-Unis d’Amérique. C’est l’émoi et la surprise à travers le
monde. Car personne, y compris les plus grands experts des questions sécuritaires
ne s’attendaient à ce que les poumons de l’économie mondiale, le cœur de la sécurité
intérieure et extérieur des USA soient ciblés et atteints si efficacement. Les
médias n’ont pas le choix. Ils se doivent, actualité oblige, de couvrir, de
rendre compte, d’analyser, de décortiquer par les meilleurs experts disponibles
les faits qui viennent de se produire au cœur même de la première puissance
militaire et économique du monde.
Ben Laden,
le cerveau (?), ses ouailles et ses commanditaires ne pouvaient que se réjouir
de l’attention du monde sur eux. Les grandes chaînes de télévision (CNN, BBC,
VOA, DW, France 24, entre autres), les agences de presse les plus cotées et les
plus grandes (Reuters, AP, AFP, etc.), les tabloïds et les magazines les plus
lus dans le monde (El Pais, Le Monde, Washington Post, New York Time, The
Guardian…) ont titré pendant des semaines sur les attaques de New York. Faisant
ainsi des terroristes qui ont commis le forfait le centre des intérêts de la
planète Terre. C’est un coup reçu par et pour les terroristes, notamment la nébuleuse
Al-Qaïda.
La
publicité a été assurée au prix de plusieurs vies humaines et des dégâts matériels
d’une ampleur évaluée à des millions, voire des milliards de dollars américains.
Autant on a pleuré du côté des victimes et regretté des pertes économiques
colossales, autant on a ri du côté des criminels aveugles qui se sont assurés
d’une plus grande «visibilité» sur les médias du monde.
Quelques
rapprochements entre les attaques du 11 septembre 2001 aux USA et celles du 17
septembre 2024 à Bamako peuvent s’imposer à certaines échelles. Les deux
forfaits ont été commis le même mois, septembre. Même si 23 longues années les
séparent, l’objectif visé reste le même. Un rapprochement des cibles peut également
être fait. Aux USA, le Pentagone et les Twin Tours ont fait les frais de la
barbarie terroriste.
Au Mali, la gendarmerie et l’aéroport ont été visés et
atteints avec des pertes en vies humaines, côté armée. L’on n’a pas encore eu
droit à un bilan chiffré du côté des assaillants. Mais nous savons à partir des
réseaux socionumériques que beaucoup ont été tués ou capturés comme le fut Ben
Laden et certains de ses lieutenants.
En Amérique,
avec la destruction des tours jumelles, certains économistes ont craint un
krach comme celui de 1929. Au Mali, l’Aéroport international président Modibo
Keita Sénou, avec des dégâts en cours d’évaluation, il est possible d’en déduire
que l’économie de guerre que les Maliens vivent depuis un certain temps va
ressentir le coup.
Pour
revenir en arrière, autant le Pentagone symbolise la puissance américaine,
autant la Base aérienne de Sénou est pour les Maliens le symbole de leur
puissance de feu face aux enjeux de l’heure. Autant, les dégâts ont été
importants et les pertes en vies humaines significatives, autant au Mali la
population a vécu dans sa chair la douleur de voir des jeunes gens en formation
mourir avec leurs souhaits et leurs ambitions, du matériel chèrement acquis se
transformer en cendre. Mais au-delà du sang et des larmes, l’on est en droit de
se poser la question sur le choix des écoles de gendarmerie par les terroristes
appelés injustement djihadistes.
Plusieurs
hypothèses peuvent être posées pour répondre à cette question. La première découle
de la date du jour de l’attaque. La gendarmerie malienne a été officiellement
créée un 17 septembre. C’est un jour qui la rend fragile, puisqu’au lieu de se
concentrer sur ses missions sécuritaires, elle a plutôt l’esprit à la fête, à
la parade qu’à la vigilance nécessaire et obligatoire par ces temps de guerre.
À
notre avis qui est loin de celui des experts, faut-il le rappeler, les actions
terroristes découlent non seulement de la volonté de saper le moral des
citoyens maliens, mais aussi de se faire, comme maintes fois évoqué ici, de la
publicité. Nul n’ignore en effet que la gendarmerie est un corps d’élite, selon
sa définition, formée d’officiers et de sous-officiers. C’est dire que les
gendarmes sont militairement bien formés. En plus, ils assurent la prévôté et
certains d’entre eux sont des officiers de police judiciaire indispensables au
bon fonctionnement de la justice. La frapper dans son centre de formation est
un défi majeur pour les terroristes qui mesurent le boucan qui sera fait autour
de leur action.
Autant
frapper la gendarmerie assure une publicité aux méchants, autant le faire à la
zone aéroportuaire affublerait au crime la dénomination d’action d’éclat des
terroristes. Nerf stratégique de la lutte actuelle contre leurs exactions sur
les populations et leur occupation illégale du territoire national, l’aéroport
de Bamako constitue également la porte d’entrée et de sortie des visiteurs du
Mali. Réussir à y commettre un forfait, un crime doit-on dire, reviendrait à écorner
très sérieusement l’image du Mali et de l’AES devant leurs détracteurs et leurs
ennemis au sein de la communauté internationale.
Les Maliens n’ont pas été surpris d’entendre des médias favorables aux terroristes débiter : «Des aéronefs ont été sérieusement endommagés» comme s’ils s’en réjouissaient. Tous propos qui vont dans le sens souhaité et applaudi par les commanditaires et les sponsors du terrorisme international dont certains, en réalité des faire-valoir de certaines puissances, ont poussé le toupet jusqu’à s’en enorgueillir.
Il y a
lieu de s’interroger, même si certaines réponses ont été données par des
terroristes mêmes arrêtés le même jour, sur la facilité avec laquelle les
adeptes de Satan ont pu pénétrer dans des endroits normalement hyper sécurisés.
(Suite et fin dans notre
prochaine parution)
Gamer A. DICKO
Rédaction Lessor
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