
Le kilogramme de datte est cédé entre 900 et 1000 Fcfa
Dans
la Cité des Balanzans, le kg de ce produit est cédé entre 900 et 1.000 Fcfa.
Concernant le sucre, c’est la production nationale qui domine le marché. Le
sucre importé se fait rare. Le sucre local est cédé entre 28.000 et 28.500 Fcfa
le sac de 50 kg. Celui importé est vendu à 30.000 Fcfa. Le kg est vendu entre
600 et 650 Fcfa, explique Djiré, un commerçant de la place.
Rencontrée
dans une boutique, une ménagère estime que le prix au détail de ce produit a diminué. «Il y a
quelque mois avec 5.000 Fcfa, on ne pouvait qu’acheter 5 kg de sucre mais
actuellement avec le même montant, on peut avoir 8 kg de sucre. Nous remercions
Dieu pour cette légère baisse du prix du sucre même si nous voudrions que les
commerçants revoient les prix davantage à la baisse en cette veille du mois de
ramadan», dit-t-elle.
Quant
au lait en poudre, également prisé durant le mois sacré, son prix reste élevé
selon les consommateurs. Un kilo de lait en poudre est vendu entre 2.500 et 2.600
Fcfa. Sur les trois marchés les plus fréquentés, le prix du sac de 5 kg varie
de 14.500 à 15.000 Fcfa. Le lait en sachet de 400 g est cédé entre 1.400 et
2.400 Fcfa. Les boîtes de lait en poudre (petite, moyenne et grande) sont
cédées à 3.250, 6.500 et 18.000 Fcfa. Une consommatrice confie avoir arrêté
d’acheter du lait depuis plusieurs mois. «Le lait en poudre est cher. Ce n’est
pas à la portée des pauvres. C’est pourquoi, je l’ai enlevé de mon
alimentation», confie-t-elle.
Boubacar
Traoré, un chef de famille, plaide pour une réduction des prix qu’il trouve
trop élevés. «Mes enfants aiment beaucoup le lait et les dattes. Pendant
le Ramadan, la consommation est forte dans ma famille. Je trouve que les prix
sont assez élevés cette année. Nous souhaitons que les autorités prennent des
mesures pour alléger nos dépenses pendant le mois de Ramadan», ajoute-t-il.
Fatoumata Doumbia
Amap-Ségou
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Gingembre,
Tamarin et Kinkéliba : Des prix acceptables
Le gingembre, le tamarin, le citron et le kinkéliba sont également très prisés pendant le mois de Ramadan. Utilisés pour la rupture du jeûne, ils entrent dans la préparation de la traditionnelle bouillie. Certains transforment également ces produits en jus. Quant au Kinkéliba, originaire d’Afrique de l’Ouest, il est infusé avant d’être utilisé au moment de la rupture.
L’utilisation
de ces denrées par les Maliens est loin d’être fortuite. Leurs valeurs
nutritives sont avérées. Le gingembre est connu pour ses vertus culinaires
et médicinales notamment contre des maux comme le rhumatisme, la fatigue, les
nausées, le rhume et les maux de tête et surtout pour les problèmes digestifs.
Quant au tamarin, il est riche en antioxydant, en cholestérol. Cet
antidiabétique protège le foie.
Le kinkéliba, lui, aide à traiter les troubles
de la digestion et les problèmes se rapportant à la constipation et traite
également les épisodes de diarrhée aigues. Le citron est notamment connu pour
sa teneur en vitamines et sa capacité à favoriser une bonne digestion grâce à
sa concentration en acide citrique. Au
niveau des trois grands marchés quotidiens de Ségou : le Grand marché du
Centre commercial, le marché de Médine et le marché du Château, les prix
semblent abordables comparés aux années précédentes si l’on se fie aux confidences
des différents vendeurs et des consommateurs.
Au marché hebdomadaire de Ségou
«Ségou N’tènè», le kilo du gingembre varie de 400 à 450 Fcfa. Le kinkéliba est
cédé entre 500 et 1.000 Fcfa le seau selon que le produit soit nouveau ou
ancien. Le prix du tamarin oscille entre 600 et 650 Fcfa le kg. Au marché de
Médine tout comme au marché du Château, les prix sont les mêmes. Le tamarin est
vendu entre 750 et 800 Fcfa le kilo, contre 400 Fcfa pour le gingembre et 500
Fcfa le seau de kinkéliba.
Assan
Camara est vendeuse de jus de gingembre et de tamarin pendant le mois de
Ramadan. «Pour le moment, les prix sont abordables comparées à l’année
dernière. Nous prions qu’ils restent stables», dit-t-elle. Pour éviter une
surprise désagréable, elle a préféré faire son stock dès maintenant.
Il
faut signaler que le citron se fait rare sur les trois marchés. Six petits
morceaux de citron sont cédés à 200 Fcfa et huit à 500 Fcfa. Cette hausse
affecte beaucoup les vendeurs ainsi que les consommateurs. Beaucoup
préfèrent le citron au tamarin pour la
préparation de la bouillie.
Ana Coulibaly
Fatoumata Koné
Amap-Ségou
Rédaction Lessor
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