
Les clients préfèrent les jus fabriqués par Bramali
L’activité est une source importante de revenus
pour ceux et celles qui l’exercent. Les clients, assoiffés après une longue
journée de jeûne, affluent vers ces points de vente pour avoir la boisson de
leur choix. Aminata
(nom d’emprunt), habitante de l’Hippodrome dans la Commune II du District de
Bamako, exerce le métier chaque Ramadan. Elle achète ses produits à N’golonina.
«Les années précédentes, avec Bramali, nous avions des difficultés
d’approvisionnement, on pouvait passer toute une journée sans en avoir.
Depuis
que ces produits viennent du Sénégal, nous pouvons les obtenir plus facilement.
Même si les clients préfèrent ceux de Bramali», explique-t-elle. Elle ajoute
que cette année, les ventes sont en baisse en raison des difficultés
économiques que traverse le pays, mais cela ne la décourage pas, car c’est sa
seule source de revenus. Awa Djiguiné, vendeuse ambulante de jus que nous avons
rencontrée lors de sa promenade à Djélibougou, dans la Commune I du District de
Bamako, a longtemps vendu des jus venant du Sénégal dont le carton lui coûtait
3.200 Fcfa. Elle revendait l’unité à 650 Fcfa. «Cette année, j’ai décidé de
vendre le jus produit par Bramali. Je prends le carton à 3.500 Fcfa, je revends
l’unité à 700 Fcfa», confie celle qui assure ne pas vendre de produits périmés.
Elle
fait parfois livrer ses marchandises à domicile à la demande de ses clients.
«Ce boulot me permet de subvenir à mes besoins sans demander quoi que ce soit à
personne», dit-elle. «Sur un seul carton, on peut trouver jusqu’à 400 Fcfa de
bénéfices, les boissons n’étant pas du genre à se gâter vite, puisqu’on peut
les garder pendant plus de 6 mois hors du réfrigérateur», souligne Gaye Touré,
également vendeur de boissons. Selon lui, les clients achètent surtout les
grandes bouteilles.
Ces boisons ont le vent en poupe auprès des consommateurs. Kany Keïta, une consommatrice, avoue qu’elle peut en acheter jusqu’à 5-6 bouteilles durant le Ramadan. «Je pars au travail et je rentre tard, ce qui fait que je n’ai pas le temps de faire des jus. Ces boissons sont de bonne qualité et elles sont là pour nous faciliter la tâche», affirme-t-elle. Bintou Dembélé, une autre cliente de jus, de renchérit : «Ces liquides me soulagent lors de la rupture. Toute ma famille en consomme depuis des années et personne ne s’est jamais plaint.»
NATURALITÉ-
En revanche, certaines personnes préfèrent les jus en poudre, comme Dia Sacko.
Et d’autres, les boissons (bissap et d’autres) faits à la maison. Et pour cause
: «J’ai vécu pendant cinq ans à côté d’une brasserie et je n’ai jamais vu même
une seule fois un camion y rentrer avec des fruits naturels. Je n’ai jamais vu
non plus des restes de fruits déjà extraits. Ce qui fait que j’ai de forts
doutes quant à la naturalité de ces jus et boissons, c’est pourquoi je n’en
consomme pas», confie Soumba Koné.
Selon
Dr Malle Dembélé, nutritionniste, il est crucial que tout ce que l’être humain
consomme soit de bonne qualité pour faciliter une bonne digestion. Il souligne
que lorsque les produits sont de qualité et adaptés au consommateur, cela présente
un intérêt certain. En abordant les conséquences de la consommation de ces
boissons, il pointe du doigt la pratique de promotion le long des routes
pendant le mois de Ramadan dans notre pays. Il révèle que souvent, la date de
péremption de ces produits est dépassée, ou qu’ils sont déjà périmés chez les
fournisseurs, mais ces derniers falsifient délibérément la date de péremption.
Le
nutritionniste prévient que la consommation continue de ces produits après la
date de péremption, peut entraîner une diarrhée persistante, voire des
vomissements graves, connus en médecine sous le nom de «Gastro-entérite», et
peut entraîner des complications graves si des mesures ne sont pas prises
rapidement. Dr Malle Dembélé recommande de consommer ces boissons avec prudence
en prenant le temps de vérifier la date de péremption et la qualité du produit.
Il met en garde contre les risques, soulignant que si la boisson est de bonne
qualité, c’est une opportunité pour une vie meilleure avec peu d’efforts et peu
d’argent, mais si ce n’est pas le cas, cela peut être fatal.
Fatoumata KAMISSOKO
Myriam DIOMA
Rédaction Lessor
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