
Le Mali était cité comme un modèle par les autres pays africains
et qui s’inspiraient de notre système éducatif. Aujourd’hui, l’heure est certes
à l’inquiétude, mais les solutions restent encore à notre portée. Les états
généraux peuvent donc servir de point de départ à la résolution de certains
problèmes qui plombent l’éducation au Mali.
Le
processus de préparation des États généraux de l’éducation est entré dans les
phases de regroupement autour des thématiques. Dans cette démarche, la
Commission nationale d’organisation de ces états généraux organise, depuis hier,
au ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, le
premier atelier portant sur la fonction enseignante. C’était sous la présidence
du ministre de l’Éducation nationale, Amadou Sy Savané, en présence de son
collègue en charge de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique,
Bouréma Kansaye.
Au
terme de ces deux jours de réflexions, les participants vont proposer des
stratégies de renforcement des ressources enseignantes pour les besoins de
notre système éducatif dans un contexte de refondation. Ainsi, plusieurs
thématiques seront au cœur des échanges et portent sur la formation initiale et
continue des enseignants, la congruence des programmes de formation et la
formation au patriotisme.
Il s’agira aussi de faire des recommandations quant à
la gestion des enseignants en termes d’effectifs disponibles, des besoins,
ainsi que de leur répartition et leur disponibilité sur tout le territoire
national. Le
contexte professionnel et social des pédagogues sera également au centre des
discussions. À travers cette thématique, les membres de la commission vont
aborder la gestion des carrières et la valorisation sociale de la fonction
enseignante.
Le
ministre de l’Éducation nationale a rappelé que l’organisation des états
généraux de l’Éducation est un engagement solennel du président de la
Transition, le colonel Assimi Goïta. Amadou Sy Savané affirmera aussi que notre
pays a souscrit à des engagements en faveur de l’éducation inclusive, équitable
et de qualité. «Ils resteront lettres mortes si nous ne réglons pas
définitivement et courageusement la question enseignante.
Nous devons relever
le défi de la qualité et veiller à ce que les enseignants soient compétents et
motivés dans nos structures éducatives pour répondre à nos attentes», a déclaré
le ministre Sy Savané, avant d’exhorter les participants à formuler des
recommandations pertinentes susceptibles de transformer positivement et
durablement notre système éducatif.
Pour
le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, il y a
nécessité d’échanger sur la question enseignante dans le cadre des préparatifs
des EGE. Bouréma Kansaye a fait savoir que les échanges doivent permettre de
trouver les voies et moyens pour capitaliser les différents documents liés aux
thématiques.
«Nous vous affirmons notre soutien inconditionnel et sommes en
attente des résultats de vos réflexions pour avancer dans le processus de
préparation de ces états généraux», a dit le ministre Kansaye. Et d’espérer que
la rencontre aboutisse à des propositions objectives qui pourront être mises en
œuvre à court, moyen et long termes.
Les travaux d’échanges sont dirigés par le président de la Commission nationale d’organisation des EGE, Edmond Dembélé. Ils regroupent des personnes ressources, acteurs de l’école et représentants d’autres départements ministériels.
Mohamed DIAWARA
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