La
population de Missala, un quartier situé derrière Gouana dans la
Commune de Kalanbacoro, vient de bénéficier d’un château d’eau (n°333) de
la part du chef de l’état. Son conseiller spécial, chargé des œuvres sociales,
Aguibou Dembélé, en compagnie d’une forte délégation, a procédé, hier, à
l’inauguration de cette source d’eau potable.
La cérémonie s’est déroulée en présence du
maire de la Commune de Kalanbacoro, Tièkoura Hamadoun Diarra. Les élèves
du Complexe scolaire Moussa Koné de Missala (CSMK de Missala), tous habillés en
t-shirts bleus, ont accueilli dans la liesse l’équipe en charge des œuvres
sociales. Les femmes et les enfants de cette localité ont aussi témoigné de
leur satisfaction d’avoir bénéficié de ce château d’eau, qui vient alléger
ainsi leur souffrance.
Le
maire de la Commune de Kalanbacoro a rappelé que le président de la Transition
a alloué les 2/3 de ses fonds de souveraineté au bien-être des populations,
surtout des couches les plus vulnérables afin que puisse régner au Mali plus de
justice sociale. Tièkoura Hamadoun Diarra a salué ce geste symbolique du chef
de l’état. Parlant du Dialogue inter-Maliens dont la phase nationale est en
cours, l’édile a souhaité que les recommandations issues de ce processus
puissent ramener la paix définitive dans notre pays.
Au
nom des bénéficiaires, la représentante de l’Union nationale des associations
des femmes musulmanes du Mali (Unafem), Mme Coulibaly Mariam Dembélé, a exprimé
toute sa gratitude envers les autorités de la Transition. Elle a formulé des
bénédictions pour les soldats tombés au front et souhaité des vœux de prompt
rétablissement aux blessés. Au regard de l’engagement du chef de l’Etat pour
soulager les plus démunis, surtout les femmes, Mme Coulibaly Mariam Dembélé a
exhorté la population à prier pour la stabilité et la paix dans notre pays.
Rappelant
la continuité d’une série d’inaugurations de forages à Bamako et environs, le
conseiller spécial du président de la Transition a fait savoir que le colonel
Assimi Goïta a voulu donner de l’eau potable aux populations maliennes où
qu’elles se trouvent.
«Aujourd’hui,
nous sommes dans cette opération d’inauguration de forages, parce qu’on sait
que l’accès à l’eau potable n’est pas facile», a laissé entendre Aguibou
Dembélé. Et de témoigner que le chef de l’état l’a senti, compris et a voulu
apporter son aide et sa solidarité aux populations maliennes en général et aux
plus démunis en particulier.
Le
conseiller spécial a annoncé que les œuvres sociales vont s’intensifier et se
diversifier. «Aujourd’hui, nous sommes à plus de 330 forages. Ça va continuer
sur toute l’étendue du territoire national», a-t-il espéré. Et Aguibou Dembélé
de conseiller les populations bénéficiaires d’en prendre soin et de bien
entretenir ces forages afin que d’autres personnes puissent imiter le président
de la Transition.
Mais surtout pour que d’autres puissent en bénéficier. Il
est bon de préciser qu’au delà des forages, les œuvres sociales du président de
la Transition englobent aussi la construction et la réhabilitation des écoles
et centres de santé, la distribution de vivres et non vivres, ainsi que des
dons d’ambulances.
Souleymane SIDIBE
La rencontre de Bamako va permettre de mettre en place les organes dirigeants de la BCID-AES, valider les textes fondateurs tout en veillant à la disponibilité des moyens techniques, financiers, juridiques et humains nécessaires à son développement.
À la place des statues des explorateurs et des gouverneurs du Soudan français, se trouvent désormais celles des résistants à la pénétration coloniale et des figures emblématiques de notre Armée.
Il est bien loin ce temps où Radio Mali et L’Essor mobilisaient seuls tous les sens des citoyens maliens et façonnaient l’opinion. Jusqu’en 1983, lorsqu’ils furent rejoints par la télévision nationale. La nouvelle venue ne faisait qu’agrandir la famille des «médias publics»..
Dans un environnement informationnel en constante mutation, démêler le vrai du faux est devenu un enjeu majeur. Et ce combat contre la désinformation nécessite obligatoirement le respect des principes du journalisme..
Les médias traditionnels ou classiques prennent le temps de recouper l’information avant de la diffuser. Tel n’est pas forcément le cas des nouveaux acteurs du métier appelés «vidéoman» qui, à la recherche de buzz et de sensation forte pour se faire plus d’audience, tombent facilement .
Dans les lignes qui suivent, nos deux interlocuteurs se sont prononcés sur les rôles de l’Essor et de l’ORTM dans l’ancrage institutionnel de notre pays, leur adaptation à l’évolution numérique, les défis et la contre-attaque dans le cadre de la guerre informationnelle.
