
Le mouvement du 5 juin- Rassemblement des forces patriotiques (M5-RFP) a tenu, le mardi 20 septembre, un point de presse à la maison de la presse pour se prononcer sur la saisine du Conseil de sécurité de l’Organisation des Nations unies (Onu) par le Mali d’une plainte contre la France, le dossier des mercenaires ivoiriens en détention dans notre pays et la perspective d’un sommet de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’ouest (Cédéao) à New York. Il était co-animé par le vice-président Bouba Karamoko Traoré et des membres du comité stratégique du M5-RFP Me Mountaga Tall et Jeamille Bittar. C’était en présence de nombreux responsables du Mouvement.
Me Mountaga Tall a axé son intervention sur les sujets susmentionnés. S’agissant de la saisine de l’Onu par le Mali, le conférencier a souligné que la plainte porte sur « des actes graves qui sont de nature à porter atteinte à la paix et à la sécurité internationale». Parmi ces actes, a-t-il retenu, des violations répétitives et fréquentes de l’espace aérien par les forces françaises qui y font voler des drones, des hélicoptères militaires et des avions de chasse sans autorisation des autorités maliennes. S’y ajoutent, a-t-il fait savoir, des cas de falsifications de documents de vol, des cas d’atterrissage d’hélicoptères dans des localités hors aérodrome et d’extinction de transpondeurs. Face à de telles accusations qui constituent, au sens du Droit international, une agression contre le Mali, le Conseil de sécurité ne peut et ne doit accepter que des entraves soient posées à l’examen de faits aussi graves, a soutenu Me Tall, affirmant que le traitement impartial ou non de ce dossier engage la crédibilité de l’Onu. Mountaga Tall de dire sans ambages : « le Mali parlera, le Mali prouvera, le monde saura ».
Se prononçant sur le dossier des mercenaires, le leader politique a martelé que cette détention repose sur quatre points à savoir : les Ivoiriens arrêtés au Mali en tenue militaire suivis par un avion rempli d’armes sont des mercenaires et en aucun cas des éléments de la Minusma qui d’ailleurs ne leur reconnaît cette qualité ; le dossier, par conséquent, et dans le respect des lois et règlements, des libertés et des droits de la défense a été transmis aux autorités judiciaires qui en connaissent depuis et qui ont décidé de libérer les trois femmes impliquées ; la Côte d’Ivoire a déjà reconnu sa faute voire ses torts à Lomé en acceptant des « manquements et des incompréhensions» tout en s’engageant à respecter les procédures des Nations unies en matière de déploiement; enfin l’unique cadre reste la médiation de la République du Togo. Quant au sommet de la Cédéao, l’ancien ministre a indiqué qu’une telle rencontre en dehors de la zone communautaire est à la fois « injustifiable, incompréhensible et humiliante».
Indiquant que cette instrumentalisation de l’organisation sous régionale autorise légitimement le Mali à n’être « nullement concerné par la procédure devant l’instance communautaire ». C’est pourquoi, Me Mountaga Tall a précisé que le dossier des mercenaires ne peut être que bilatéral et la Cédéao n’a rien à y voir ou à y faire. Auparavant, le vice-président du M5-RFP, dans ses mots introductifs, a dit en substance ceci : «le Premier ministre Choguel Kokalla Maiga nous manque à tous, mais nous pouvons vous rassurer que son état s’améliore et qu’il va bientôt nous rejoindre, plaise à Dieu ». Il a rappelé le contexte de la création du mouvement qu’il dirige. Selon lui, il y a deux ans, des femmes et des hommes se sont dressés contre le régime défunt. Et d’ajouter qu’aujourd’hui le Mali est en marche par la refondation de l’Etat et la montée en puissance des Forces armées maliennes (FAMa). Bouba Karamoko Traoré de dire en ces termes:« ne pas reconnaître, voire saluer ces efforts, sous des prétextes et arguments fallacieux, spécieux ou revanchards relèverait au mieux d’une cécité politique». Jeamille Bittar, pour sa part, a expliqué les interventions en Bamanankan.
N. KOUYATE
Rédaction Lessor
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