
Le préfet du Cercle de Sikasso Djiby Diawara, le directeur du Centre de
recherche pour la sauvegarde et la promotion de la culture senoufo, Père Bruno
Ssennyondo, et le maire de la Commune urbaine de Sikasso, Kalfa Sanogo, ont été
les témoins privilégiés des différentes activités. Ces journées visaient à
appuyer la sensibilisation de la jeunesse de la Région de Sikasso dans la
consolidation de la paix et de la coexistence pacifique à travers les valeurs
et les mécanismes endogènes.
Le directeur du Centre de recherche pour la
sauvegarde et la promotion de la culture senoufo a affirmé que le recours à nos
ressorts culturels comme l’une des solutions pour un «Mali Kura» n’est pas un
exercice rétrograde. Au contraire, c’est pour favoriser «un sursaut national
salvateur» pour la paix, l’unité et le développement durable. «Nous estimons
que le Mali ne pourra renaître de ses cendres qu’en s’appuyant sur nos ressorts
culturels, nos institutions et mécanismes endogènes résilients. Ce, dans le but
de contribuer à la pacification de la population et à recoudre le tissus social
tant tiraillé», a-t-il fait savoir.
Pendant les compétitions interscolaires,
les jeunes ont véhiculé de nombreux messages dont ceux du «Sinankouya» et de
l’art des korèduga. Ils ont dénoncé les mauvais comportements… Ils ont chanté
la paix, la fraternité, la communion et vibré pour le Dialogue inter-Maliens,
etc. Pour le préfet du Cercle de
Sikasso, cette rencontre a été l’occasion de mieux véhiculer la notion de
«culture de la paix» qui est le socle de la refondation du Malien nouveau,
pétri des valeurs de «maaya» et de «danbé», citoyen du Mali Kura.
Selon Djiby Diawara, à travers ces journées, les jeunes élèves ont proposé des
messages forts. «Désormais, ils seront des ambassadeurs de la paix dans leurs
établissements, familles, sociétés…». Enfin, Djiby Diawara a saisi l’occasion
pour remercier tous ceux qui ont contribué à la réussite des journées. Les
visites de sites touristiques, les prestations des artistes traditionnels, la
coupure du ruban de «l’espace culturel père Émilio» ont été les temps forts de
la journée.
Mariam DIABATE / AMAP - Sikasso
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