
L’homme d’État qui vient de passer à l’Orient éternel, est né en 1945 à Koutiala, au Mali. Il avait trois amours : Dieu, le Mali et les belles terres françaises. IBK recommande la perfection dans les domaines. A-t-il pu être, pour autant, un dirigeant parfait ? Seul le Très Haut est parfait !
Ibrahim Boubacar Keïta a fait ses études secondaires au lycée Janson-de-Sailly à Paris et au lycée Askia Mohamed de Bamako. Il a étudié à la faculté des lettres de l’Université de Dakar puis à l’Université de Paris I- Panthéon Sorbonne et à l’Institut d'histoire des relations internationales contemporaines (IHRIC). Il est titulaire d’une maîtrise d’histoire et d’un diplôme d'études approfondies en politique et relations internationales.
Après ses études, il commence une riche carrière qui mènera IBK au sommet de son pays, le Mali, dont il a une parfaite maîtrise de l’histoire et de la sociologie. Avant d’être président de la République, il fit valoir ses compétences un peu partout. Il a commencé par être chargé de recherche au CNRS et à enseigné les systèmes politiques du Tiers-Monde à l’Université de Paris Tolbiac.
De retour au Mali, il devient conseiller technique principal du Fonds européen de développement (FED), chargé de la mise en œuvre du premier programme de micro-réalisations par la Communauté économique européenne au Mali. Il est ensuite directeur représentant de Terre des Hommes France (TDHF) ONG française et internationale pour le Mali le Burkina Faso et le Niger.
Militant de l’Alliance pour la démocratie au Mali-Parti africain pour la solidarité et la justice (ADEMA-PASJ), il s’est vu confié le poste de directeur adjoint de la campagne d’ Alpha Oumar Konaré pour l’élection présidentielle en avril et mai 1992. Son candidat sera élu. Le nouveau président le nomma en juin 1992 conseiller diplomatique, porte-parole du président de la République du Mali.
Le diplomate chevronné
En novembre 1992, il embrasse la diplomatie en acceptant d’être nommé ambassadeur du Mali auprès de la Côte d'Ivoire , du Gabon , du Burkina Faso et du Niger. En novembre 1993 il devient ministre des Affaires étrangères, des Maliens de l’extérieur et de l’Intégration africaine Quelques mois plus tard, le 4 février 1994, le président Alpha Oumar Konaré le nomme Premier ministre.
Il occupe cette fonction jusqu’en février 2000. Il préside l’ADEMA-PASJ. En 1999, il devient vice président de l’Internationale socialiste. À l’approche de l’élection présidentielle de 2002, alors qu’il souhaite poser sa candidature pour succéder à Alpha Oumar Konaré, des dissensions au sein du parti présidentiel l’entraînent à donner sa démission de Premier ministre le 14 février 2000, puis de la présidence du parti en octobre 2000. Il quitte alors l’ADEMA-PASJ avec ses partisans pour fonder le Rassemblement pour le Mali (RPM), formation qu’il préside depuis juin 2001.
En 2002, il est candidat à l’élection présidentielle. À l’issue du premier tour, il arrive en troisième position derrière Soumaïla Cissé et Amadou Toumani Touré. Il contestera ces résultats. Après les élections législatives, il est élu président de l’Assemblée nationale. Ibrahim Boubacar Keïta est président du Comité exécutif de l’Union parlementaire africaine.
En 2007 Ibrahim Boubacar Keïta est investi par le Rassemblement pour le Mali le 28 janvier 2007 au cours de son 2e congrès ordinaire à Bamako. Il axe sa campagne sur une opposition aux pratiques de gouvernance du président sortant Amadou Toumani Touré et à sa politique. Il récuse le consensus comme mode de gouvernement. Au cours de la campagne, il accuse les partisans d’Amadou Toumani Touré d’utiliser les moyens de l’État et dénonce les tentatives de fraude.
Il obtient 19,15 % des voix, se plaçant ainsi en deuxième position derrière le président sortant Amadou Toumani Touré, réélu dès le premier tour. Il a réalisé son meilleurs score dans le district de Bamako avec 38,48 % des voix.
Ibrahim Boubacar Keïta conteste alors ces résultats, accusant les partisans du président sortant de fraudes. Il rejoint ainsi les autres candidats de l’opposition regroupés au sein du Front pour la démocratie et la république (FDR), Tiébilé Dramé, Mamadou Bakary Sangaré et Soumeylou Boubèye Maïga.
M. le Président
Le 12 mai, la Cour constitutionnelle rejette, malheureusement pour eux, les requêtes déposées par ces candidats. Ibrahim Boubacar Keïta, au nom du FDR qu’il préside, tout en maintenant ses accusations de fraudes, prend acte de la décision de la Cour constitutionnelle et reconnaît en Amadou Toumani Touré le président du Mali.
L’ancien Premier ministre (1994 à 2000) et Président de l’Assemblée nationale (2002 à 2007) sera élu à la présidence de la République du Mali en 2013. Il est réélu en 2018. Malgré son expérience et ses nobles desseins pour le Mali, il ne saura pas tenir le pouvoir. La grogne sociale prend du volume. L’insécurité monte en grade. La corruption prend des proportions inquiétantes. La mauvaise gouvernance s’installe. Alors que le terrorisme étend ses tentacules jusqu’aux portes de la capitale, et que les mouvements syndicaux et les forces politiques de protestation occupent la rue, le régime est finalement renversé en 2020.
De la garnison de Kati, l’ordre est donné pour arrêter le chef de l’État. IBK, tranché à son domicile de Sebeninkoro, est arrêté par les militaires armés jusqu’aux dents, avec le Premier ministre Boubou Cissé. Plusieurs hauts responsables politiques, dans la foulée, sont conduits à Kati cet après-midi là. Contraint selon les proches, il renonce au pouvoir dans une déclaration lue à la Télévision nationale.
Les prochaines heures furent longues. Et les Maliens dévisagent le nouvel homme fort du pays. Le colonel Assimi Goïta prend ainsi le fauteuil que vient de libérer IBK. Le désormais ancien dignitaire sera gardé quelques jours avant d’être placé en résidence surveillée. Commence alors un bras de fer entre l’Armée au pouvoir et la communauté internationale, à travers la Cedeao. Pour un Mali libéré, la lutte continue .
Ahmadou CISSE
À l’occasion du 38è anniversaire de l’assassinat du Président Thomas Isidore Noël Sankara, le chef de l’État burkinabè, le capitaine Ibrahim Traoré, a rendu un vibrant hommage au père de la Révolution d’août 1983.
L’ancien Premier ministre Soumana Sako a tiré sa révérence, ce mercredi 15 octobre 2025. Né en Nyamina en 1950, Soumana Sako a obtenu le Diplôme d’étude fondamentale (DEF) en juin 1967 et le Bac trois ans plus tard, en se classant dans les cas deux Premier national.
En plus d’être de ferventes agricultrices, les femmes de Siby sont aussi de véritables gardiennes de la nature. Elles assurent la protection de l’environnement avec leur savoir-faire.
C’est aujourd’hui qu’on célèbre la Journée internationale de la femme rurale. À cette occasion, nous sommes allés à la rencontre des braves femmes de Siby dont la principale activité est de travailler la terre pour garantir la sécurité alimentaire dans la communauté et assurer leur a.
Les travaux de construction du principal caniveau qui traverse la ville de Kangaba ont démarré le jeudi 9 octobre. Ils sont financés par le budget de la Commune rurale de Minidian pour un montant total de 47.496.416 Fcfa. Le premier coup de pelle a été donné par le maire de cette commune, Mamb.
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