
« Le gouvernement de la Transition a appris avec une profonde stupéfaction des propos subversifs, irresponsables et biscornus contre le Mali, tenus en France par Monsieur Sébastien Lecornu, Ministre des Armées de la République Française, devant des Sénateurs, le 11 octobre 2023 » peut-on lire dans le communiqué dont l’Essor a eu copie.
Dans le document, le gouvernement de la Transition n’est pas allé par le dos de cuillère pour dénoncer des propos diffamatoires et attentatoires à la souveraineté, à l’unité ainsi qu’à l’intégrité territoriale du Mali de l’intéressé n’ont pas fait l’objet de réaction de la part des Autorités françaises. Le porte parole du Gouvernement va plus loin : « Eu égard à cette complicité passive de la junte française, le gouvernement de la Transition condamne les propos de Monsieur Lecornu et rappelle aux Autorités françaises que le Mali n’est plus leur colonie, depuis le 22 Septembre 1960 et que le sort du Mali ne se détermine pas à Paris, tout en priant ardemment que ses prédictions se retournent contre lui-même et son pays ».
Pour le Mali, les propos du ministre français « donnent en réalité un aperçu d’un plan diabolique et désespéré de déstabilisation portant atteinte à l’intégrité territoriale du Mali ». La France, par des faits et gestes, tente de saboter le plan plan de retrait en bon ordre de la MINUSMA, « en lieu et place d’un retrait ordonné, coordonné et sécurisé en application des dispositions pertinentes de la Résolution 2690 du Conseil de Sécurité des Nations Unies ». Pourquoi une telle sortie malheureuse ?
Les autorités maliennes pensent que « les objectifs de cette fuite orchestrée, en prétextant des raisons fallacieuses et en violation du calendrier de cession des emprises aux Autorités maliennes, constituent une énième trahison dont sont victimes les Forces Armées et de Sécurité du Mali et visent à équiper les groupes terroristes, en abandonnant délibérément des quantités importantes d’armes et de munitions pour réaliser leur dessein funeste ». La France, pays colonisateur du Mali, ne s’est en réalité jamais remise d’avoir été chassée du Mali, puis du Burkina Faso et plus récemment du Niger.
Elle multiplie, dès lors, les actes de sabotages et les jeux troubles au Sahel alors que les forces armées de défense et de sécurité montent en puissance et gagnent du terrain sur l’ennemi. Sur le terrain, l’Armée poursuit sa progression et demeure déterminée à occuper les camps de la mission onusienne pour combler le vide sécuritaire occasionné par le départ des casques bleus.
Ahmadou CISSE
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