
Oui,
le peuple malien a prié. Il a prié dans les mosquées, sur les places publiques
des villes, des villages et hameaux, dans les maisons et à des heures tardives.
Il a prié les vendredis et jours ordinaires. Il a prié lors des pèlerinages à
La Mecque, lors des Ziara, des fêtes de Maouloud, de Tabaski, de Ramadan, de l’Hégire.
Il a prié dans les églises et les paroisses. Il a prié à Noël, aux Pâques, lors des pèlerinages à Kita, lors de grands séminaires ou d’occasions spéciales, etc.
Il
a prié dans les bois, maisons et cases sacrés, au bord des mares et des puits
sacrés, sur les collines sacrées, à Ségou, Sikasso, San, Koutiala, Bandiagara,
etc., soit pour invoquer Dieu ou pour invoquer les ancêtres.
Et puis, c’est la quille ! Dieu a répondu à notre appel.
Il
a suscité parmi nous un leadership éclairé dans lequel le peuple se retrouve.
Certaines phrases et expressions devenues célèbres rythment les causeries ou
échanges dans les grins, dans les rassemblements de cousinage à plaisanterie,
sur les réseaux sociaux, sur les plateaux de télévision au Mali, en Afrique et
ailleurs : «abandon en plein vol», «poignarder dans le dos», «je répète»,
«junte», «souveraineté retrouvée», «Mali kura», «l’art de se dribler soi-même
tout en gardant le ballon», «le chameau qui se moque de la bosse du
dromadaire», «si j’échoue, c’est toute la jeunesse malienne qui a échoué».
Malgré
l’embargo imposé au pays, le peuple a su faire preuve de résilience. Le Mali
suit héroïquement la voie qu’il s’est tracée lui-même. Nos Forces armées et de
sécurité montent en puissance. Après la libération de Kidal, elles s’attèlent à
la sécurisation totale du territoire. L’adoption de la nouvelle Constitution le
22 juillet 2023 consacre l’avènement de la 4ème République. L’Autorité
indépendante de gestion des élections (Aige) est créée et s’installe
progressivement sur l’ensemble du territoire. La Journée des légitimités
traditionnelles est célébrée le 11 novembre, chaque année.
Les états généraux
de la jeunesse viennent de s’achever avec plus de 200 recommandations tandis
que les états généraux de l’éducation sont en cours. Au moment où on fait
l’état des lieux des réformes du secteur de la justice à l’occasion de la 2ème
édition de la Semaine de la justice, le Forum national pour la relance
économique partage les recommandations issues de son rapport pour une croissance
durable au Mali. La Commission de suivi des recommandations issues des Assises
nationales pour la refondation poursuit son travail de veille.
Le
Mali est redevenu une référence. L’Afrique entière nous admire et nous
soutient. Le partenariat se diversifie. L’Alliance des États du Sahel (AES) est
née avec les peuples frères du Burkina Faso et du Niger et s’élargira, in
Challah. Cette situation est bien résumée dans le discours d’indépendance du
président Modibo Keïta, le 22 septembre 1960 : «Le mot Mali continuera à
résonner comme un gong sur la conscience de tous ceux qui ont œuvré à
l’éclatement de la Fédération du Mali ou qui s’en sont réjouis. Nous restons
mobilisés pour l’idée de la Fédération qui, malgré tout, demeure une semence
virile de l’unité africaine. Nous avons perdu une partie, mais nous gagnerons
la manche, in Challah. Les puissances d’argent, les forces rétrogrades et
impérialistes n’y pourront rien.»
Cet
appel est à toi, jeunesse du Mali, en tant que force vive de la nation.
Souviens-toi des paroles sacrées de notre bien aimé prophète PSL rapportées par
Abdullah ibn ʽAmr ibn Al-ʽÂṣ : «N’est pas des nôtres celui qui ne fait pas
preuve de miséricorde envers nos jeunes et n’honore pas nos anciens.» Ta
dernière communion avec le chef de l’État lors des états généraux de la
jeunesse le prouve à suffisance. Qui plus est, de nombreuses recherches menées
sur le dividende démographique soulignent que la jeunesse représente environ
60% de la population totale de l’Afrique.
Au Mali, ce chiffre oscille entre 50%
et 70%. Ce segment de la population est appelé à croître rapidement à l’horizon
2050. Elle constitue donc la plus grande richesse du pays mais vit encore dans
la précarité, faute d’opportunités pour assurer son insertion socio-économique.
Elle est une proie facile pour les marchands d’illusions.
Toutefois, la voie que nous avons choisie, depuis les Assises nationales pour la refondation, est sûre et mène vers un avenir prometteur. Nous n’aurons pas une seconde chance. Cet appel est également une invite à plus de discernement, de vigilance, à une union sacrée autour de notre leadership, à un moment où l’adversité, au lieu de faiblir, prend des formes plus subtiles et plus nocives. Ces adversaires savent pertinemment que ce leadership est digne de confiance. Ils le respectent au plus profond de leur cœur mais n’osent pas l’avouer pour ne pas être accusés de trahir leurs desseins.
Alors,
en avant pour le dialogue inter-Maliens d’appropriation du processus de paix et
de réconciliation !
Par Dr Omorou Zackaria TOURé, Enseignant-chercheur à
l’Université des Sciences Juridiques
et Politiques de Bamako-USJPB
Email : otoure2000@gmail.com
Rédaction Lessor
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