
C'était en présence du représentant de la Délégation de l’Union européenne
au Mali, Pierre Bernan ainsi que des partenaires techniques et financiers
(PTF). Au cours de la session, il a été soumis à l’examen et
validation des participants l’évaluation des réalisations faites dans le cadre
du plan d’activités 2022 et les programmations pour l’année 2023. Ils ont également
procédé à l’examen de l’évaluation de la mise en œuvre des 12 points de réformes
et formulé des recommandations en vue du suivi et la mobilisation des tranches
conditionnelles prévues dans la Loi mais jamais mobilisée et libérée.
Dans son discours introductif, le secrétaire général du
ministère en charge de la Justice a rappelé que depuis son entrée en vigueur le
24 décembre 2019, d’innombrables événements imprévisibles ont impacté
négativement l’opérationnalisation de cette loi qui ambitionne de créer les
conditions permettant de hisser la justice malienne à hauteur de mission. Mais
aussi de lui permettre de relever les enjeux et défis auxquels elle se trouve
confrontée en termes d’attentes des populations et de gouvernance.
À cet égard,
Dr Boubacar S. Diarrah a félicité la Cellule de la planification et de la
statistique (CPS) pour ses efforts dans le cadre du suivi de la mise en œuvre
de la LOPJ, les plans d’activités 2020, 2021 et 2022 étant déjà mis en œuvre et
évalués lors notamment des trois ateliers-retraites. Il s’agit des sessions de
janvier 2021, de février 2022 et de février 2023 tenues à Ségou, avec l’appui
technique et financier du Programme des Nations unies pour le développement
(Pnud).
Par ailleurs, le secrétaire général du département de la
Justice a signalé que 2023 est une année charnière pour la Loi, car «nous
devons, nécessairement engager le processus de réflexion et d’action pour l’élaboration
du nouveau programme décennal de la Justice tel que prévu par la LOPJ 2020-2024».
De la même manière, a exhorté Dr Boubacar S. Diarrah, les dispositions nécessaires
doivent être prises pour mieux préparer, dès maintenant, l’évaluation finale de
ladite Loi à la fin de l’année 2024.
Le secrétaire général du ministère chargé de la
Justice a souligné l’importance des défis à relever afin de maintenir la
dynamique qu’il constate, non seulement dans la mise en œuvre et le suivi des
activités inscrites au titre de cette loi, mais aussi dans la production des
données statistiques concernant les différentes composantes. Avant d’espérer
qu’à l’issue des travaux, sortiront des pistes de réflexion et d’actions concrètes
afin de relever de nombreux défis.
De son côté, le représentant de la Délégation de l’Union
européenne dira que cette réunion est non seulement une obligation légale, dans
le cadre de la LOPJ, mais surtout un exercice essentiel qui permet de faire le
bilan de toutes les réalisations et avancées constatées dans l’année précédente.
Il s’agit aussi, a-t-il ajouté, de déterminer une nouvelle orientation et de
s’assurer que les ressources y seront pour répondre aux ambitions.
Pour Pierre Bernan, c’est également l’aboutissement d’un processus de collaboration avec la CPS et l’ensemble des directions du ministère et des partenaires techniques et financiers impliqués sur la question de la justice. Il a donné l’assurance de leur disponibilité et surtout leur volonté de collaborer au mieux possible avec le ministère pour la bonne mise œuvre de la LOPJ.
Souleymane SIDIBE
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