
Sans aucun doute, le rapport du Haut commissariat
des Nations unies pour les droits de l’Homme sur les événements de Moura du 27
au 31 mars 2022 a toutes les apparences d’un complot international pour saper
le moral de nos militaires engagés contre le terrorisme (ils ont déjà perdu des
centaines de leurs frères d’armes depuis 2012) et pour faire plier les autorités
de la Transition dont le seul péché est d’avoir rompu avec l’ancienne puissance
coloniale et fait appel à d’autres partenaires dans le cadre d’une relation
plus avantageuse et plus respectueuse de notre dignité.
Ce rapport sur les événements de Moura frôle
l’acharnement. L’on se demande comment une organisation sérieuse comme l’ONU
peut accuser les Forces armées maliennes (FAMa) d’exactions, de viols et de
tortures sur la base de simples témoignages venant des personnes qui pourraient
être des terroristes ou leurs complices.
De toute évidence, la déculottée infligée aux
groupes terroristes à Moura reste au travers de la gorge de leurs parrains. Au
lendemain de ces événements, les médias occidentaux ont entrepris, à l’unisson,
de saboter le succès des FAMa sur la Katiba Macina avec des éléments de langage
mis à leur disposition dans le cadre du vaste complot que ceux qui se prétendent
les maîtres du monde ont ourdi contre le Mali.
Les droits de l’Homme sont utilisés régulièrement
par ces pays pour tenter de clouer au pilori tous ceux qui ont le courage de ne
pas se plier à leur diktat. Ironie du sort, ces puissances qui se présentent
aujourd’hui en champions des droits de l’Homme doivent leur prospérité aux déportations
et aux massacres de populations autochtones, à l’esclavage, au colonialisme, à
l’exploitation des ressources des autres peuples qu’ils soumettent à leur
domination sans vergogne.
Ce rapport sur Moura apporte l’eau au moulin de
nos compatriotes qui ferraillent depuis quelque temps contre la présence de la
Mission multidimensionnelle intégrée des Nations unies pour la stabilisation au
Mali (Minusma). Présente dans notre pays depuis 2013, ses résultats ne sautent
pas à l’œil en terme d’appui au Mali dans le cadre de la lutte contre le
terrorisme. Au lieu d’aider le pays à éradiquer le terrorisme qui endeuille fréquemment
les populations et qui entrave le développement, l’ONU est plutôt focalisée sur
les questions des droits de l’Homme. Cela revient à s’attaquer aux conséquences
tout en négligeant les causes.
Dès lors, on peut légitimement s’interroger
sur l’utilité des 13.000 éléments de la Minusma s’ils ne sont pas capables
d’aider le Mali à apporter la paix aux populations, régulièrement soumises à
des massacres par les terroristes.
Les Maliens ne sont pas les seuls à
s’interroger sur l’utilité de la Mission onusienne. L’ancien président américain,
Donald Trump, dénonce régulièrement la bureaucratie de l’ONU, estimant que ce
sont des gens qui reçoivent beaucoup de financements alors que leurs actions
sur le terrain sont presqu’invisibles. Ces propos iconoclastes de Trump ne
pouvaient que déplaire à une nomenklatura dont la mission est de maintenir le
reste du monde sous la domination de l’Occident. Il a été privé d’un deuxième
mandat par la coalition des élites médiatiques et diplomatiques.
Contrarier les parrains de l’hégémonie
occidentale peut coûter souvent la mort. Ce fut le cas du guide de la révolution
libyenne, Mouammar Kadhafi qui avait dénoncé la politique de deux poids deux
mesures de l’ONU lors d’une session de l’assemblée générale. Il avait affiché
sa défiance à l’égard de l’ordre mondial auquel l’ONU est chargée de donner une
certaine légitimité. On connait la suite.
Les agissements des Nations unies à l’égard du
Mali ne font que conforter les tenants de cette thèse dans leur position.
Depuis que le Mali a décidé de rompre avec la France, notre pays est désormais
dans le viseur des pays qui se sont ligués pour imposer et maintenir un ordre
mondial à leur avantage. Les alliés de la France sont mobilisés et utilisent un
jeu de rôle pour attaquer notre pays. Dès la publication du rapport de l’ONU,
les états-Unis, le Canada et la Grande Bretagne se sont fendus d’un communiqué
pour réclamer des comptes aux autorités maliennes. On n’a jamais vu autant
d’empressement de leur part lorsque les populations civiles maliennes subissent
des massacres par les terroristes.
La réalité est que l’ensemble de l’Occident
est mobilisé pour faire la guerre à tous ceux qui ont l’outrecuidance d’avoir
la moindre relation avec son ennemi juré : la Russie. Si la France a perdu
sa position de confort au Mali, cela est dû uniquement au mauvais comportement
des dirigeants français et à l’inanité de leur politique.
Les autorités maliennes n’entendent pas
laisser intimider par cet acharnement. Elles dénoncent le rapport de l’ONU et
annoncent une enquête judiciaire contre la mission d’établissement des faits
pour espionnage et atteinte à la souveraineté extérieure de l’état du Mali.
Rédaction Lessor
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