
La salle de conférence du
conseil régional a servi de cadre lundi à la dissémination des résultats de
l’Enquête nationale nutritionnelle anthropométrique et de mortalité
rétrospective au Mali (Smart). La séance était présidée par le 2è adjoint du
préfet Ousmane Keita représentant le gouverneur de la région, en présence du
représentant du président du conseil régional Boubacar Massa.
Cet atelier de dissémination
organisé par la direction régionale de la santé et de l’hygiène publique
conjointement avec la direction régionale du développement social et de
l’économie solidaire vise, entre autres, objectifs selon Ousmane Keita, à
disséminer les résultats de l’enquête Smart dans toutes les régions et le
District de Bamako, présenter les résultats de l’enquête avec l’ensemble des
acteurs, échanger sur les résultats de l’enquête.
Les enquêtes révèlent que
malgré la crise sécuritaire, la dégradation de la situation socio-économique
depuis une décennie, le taux de malnutrition aiguë globale tourne autour de
10%. Cela dénote des efforts inlassables que les hautes autorités du pays et
leurs partenaires sont entrain de fournir au quotidien. «Le taux de Koulikoro
est de 10,9% pour un taux national de 10%.
Avec un taux de 15,9% la
situation de la malnutrition au niveau des déplacés est alarmante. Au Mali la
mise au sein précoce est à 83,5% et
c’est le taux le plus élevé de la sous région, l’allaitement maternel exclusif
est à 47,6%. Pour la mise au sein précoce aussi bien que l’allaitement exclusif
le Mali est pratiquement en tête, seul le Bénin nous dépasse», a précisé la
sous directrice nutrition, Dr Adama Coulibaly.
Aussi, a-t-elle expliqué, il y a des problèmes quant à la diversification
de l’alimentation à partir de 6 mois parce que certaines mères ne comprennent
pas que le lait maternel ne couvre plus tous les besoins énergétiques de
l’enfant à partir de 6 mois. C’est à ce stade que la
malnutrition apparaît et que la diversification de l’alimentation s’impose donc
chacun doit fournir des efforts dans ce sens, a-t-elle préconisé.
Les débats ont porté, entre
autres, sur la nutrition des enfants au niveau des sites de déplacés, la
malnutrition aiguë et sévère à Koulikoro, la malnutrition chez les enfants de 0
à 5 ans, des personnes âgées, l’institutionnalisation de l’enquête Smart, la
non prise en compte des données de la Région de Taoudéni, le nombre d’enfants
identifiés, planifiés et atteints par la malnutrition.
à en croire le Dr Ibrahim
Konaré, spécialiste en politique nutritionnelle à la direction générale de la
santé et de l’hygiène publique, les données de cette enquête servent à la prise
des décisions idoines. Cependant, a-t-il expliqué, quelques difficultés
persistent dans le déroulement notamment le défi sécuritaire qui fait que
l’enquête n’est pas possible dans toutes les régions du pays surtout dans les
zones conflictuelles.
Rappelons que cette enquête a été élaborée par l’Institut national de la statistique (INSTAT) en collaboration avec la direction générale de la santé et de l’hygiène publique. Elle a été appuyée techniquement et financièrement par l’UNICEF, le PAM, l’OMS et la FAO.
Amadou MAÏGA
Amap-Koulikoro
Rédaction Lessor
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