
Créé en 2016, le CRSS est l'organe d'exécution du Conseil national pour la réforme du secteur de la sécurité (CNRSS), chargé de veiller à l'appropriation nationale du processus. D'où l'idée d’organiser des ateliers régionaux pour atteindre les objectifs.
La cérémonie d'ouverture s'est déroulée dans la salle de conférence du Conseil de cercle sous la présidence du gouverneur de la Région de Kayes, le colonel Moussa Soumaré, en présence du coordinateur des Cellules et représentant du Commissaire à la réforme du secteur de la sécurité, Al Maamoun Keïta.
Cet atelier visait à renforcer les capacités des participants sur la SNRSS et son plan d'action, en mettant l'accent sur les droits et devoirs des parties prenantes, afin de faire d'elles des ambassadeurs bien outillés pour une meilleure appropriation du processus national de la réforme du secteur de la sécurité en cours. Et de les amener à participer fortement à la prévention et à la gestion des conflits.
La rencontre a aussi permis à ces acteurs locaux et régionaux de se faire une idée de la perception de la population sur le processus en cours. Il faut signaler que le groupe cible est constitué des représentants de l'État, de la justice, des Forces de défense et de sécurité, des services paramilitaires, des collectivités territoriales et des mouvements signataires de l'Accord pour la paix et la réconciliation issu du processus d'Alger.
Mais aussi des représentants des organisations de femmes, de jeunes, des légitimités traditionnelles, de l'Association des chasseurs, mais aussi des médias et des universitaires.
"Le présent atelier se veut un cadre d'échanges entre acteurs régionaux sur les modalités de la mise en œuvre de la SNRSS et de son plan d'action, en prenant en compte les résolutions 1.325 et 2.250, avec un accent particulier sur la nécessité de l'implication de tous pour une meilleure appropriation du processus de réforme du secteur de la sécurité en cours", a expliqué l'ancien diplomate Al Maamoun Keïta.
Il s'agissait, entre autres, de clarifier la bonne et nécessaire articulation entre, d'une part, les objectifs et les axes stratégiques de cette stratégie, et d'autre part, les activités de résilience des communautés face à toutes formes d'insécurité.
Les organisateurs de cet atelier entendent également mettre en place, aux niveaux local, régional et national, un cadre durable de concentration, de coordination et de gestion participative aux questions de sécurité impliquant tous les acteurs, notamment les pouvoirs publics, les collectivités décentralisées, la classe politique, la société civile, le secteur privé et les partenaires au développement.
De ce fait, Mahamadou Abdine Aziz, a éclairé la lanterne des participants sur le processus (historique, avancées, défis et perspectives du contexte national, mais aussi la Stratégie nationale et son plan d'action (contexte, justification, analyse diagnostique du secteur de la sécurité, vision, objectifs, schéma de communication et mobilisation des ressources).
Les débats ont permis aux participants de mesurer les enjeux et d'explorer des pistes pouvant ramener la stabilité dans le pays. L'accent a été mis sur la nécessité pour la population civile à bien collaborer avec les Forces de défense et de sécurité en vue de contrer les attaques terroristes.
Bandé Moussa SISSOKO / AMAP - Kayes
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