
À
l’instar de la communauté internationale, notre pays aussi a célébré la Journée
internationale de la femme rurale, fêtée le 15 octobre de chaque année. Mais
pour des raisons de calendrier, l’événement a été fêté dans notre pays, jeudi
dernier à Ouélessébougou sous le sous le thème : «émergence politique des
femmes rurales, facteur de changement pour leur autonomisation accrue». C’était
couplé à la Journée mondiale de l’alimentation dont le thème est
intitulé : «L’eau c’est la vie, l’eau nous nourrit. Ne laisser
personne de côté».
Les
deux manifestations étaient co-présidées par la ministre de la Promotion de la
Femme, de l’Enfant et de la Famille, Mme Coulibaly Mariam Maïga, et son
collègue de l’Agriculture, Lassine Dembélé. Étaient présents aussi le ministre
de l’Élevage et de la Pêche, Youba Ba et le ministre commissaire à la Sécurité
alimentaire, Redouwane Ag Mohamed Ali, et d’autres invités de marque.
La
Journée internationale de la femme rurale offre l’opportunité de faire une
mobilisation générale en faveur des femmes rurales, de mettre en lumière leur
rôle, notamment dans la quête de sécurité alimentaire et dans la nutrition.
Mais aussi de rappeler la nécessité de l’amélioration de leur condition de vie.
La Journée internationale de la femme rurale (fêtée pour la 27è édition) et la
Journée mondiale de l’alimentation représentent un cadre d’information et de
sensibilisation sur les préoccupations des femmes rurales et sur leurs
contributions à la sécurité alimentaire. Mais surtout de faire le bilan des actions
menées dans la lutte pour l’amélioration de leurs conditions de vie, de mesurer
les progrès réalisés ou les efforts consentis. Il s’agit aussi de profiter de
l’opportunité pour rehausser le statut de la femme rurale et faire comprendre à
la société les réalités qu’elles vivent.
Pour
le ministre de l’Agriculture, ces journées représentent des moments d’échanges
et de partage d’informations sur les systèmes alimentaires, les défis de la
femme rurale, en vue d’une capitalisation des acquis pour une meilleure
alimentation des citoyens maliens. Il a aussi souligné que le thème de la
journée mondiale de l’alimentation de cette année célèbre l’une des ressources
les plus précieuses de la planète : l’eau. «Donc, cela rappelle que l’eau
est essentielle à la vie et aux moyens de subsistance, en réduisant la faim et
la pauvreté et en réalisant tous les Objectifs de développement durable (ODD)».
Et de déclarer que la crise climatique, la croissance démographique,
l’urbanisation, l’industrialisation et le développement socio- économique
exercent tous une pression sur les ressources en eau.
Cependant, la
multiplication des phénomènes météorologiques extrêmes croissants comme les
sécheresses et les inondations, font que nos écosystèmes sont mis à rude
épreuve, et cela engendre des conséquences redoutables sur la sécurité
alimentaire et nutritionnelle, notamment des plus vulnérables, a souligné le
ministre Lassine Dembélé. Il a également rappelé qu’à l’échelle mondiale,
l’agriculture est le plus grand consommateur des ressources en eau douce de la
planète et représente 70% de la consommation. Enfin, il s’est empressé
d’ajouter que la journée est l’occasion pour le gouvernement d’appeler les
producteurs et en particulier les femmes rurales à renouveler leurs engagements
pour la promotion des objectifs des ODD et l’adoption de stratégies plus
résilientes face aux défis du changement climatique.
Selon
la ministre de la Promotion de la Femme, de l’Enfant et de la Famille,
l’émergence politique des femmes rurales est sans conteste l’un des facteurs de
leur autonomisation sociale, culturelle et économique. Les femmes rurales
jouent un rôle de premier plan dans le développement de notre pays, mais leur
statut et leur rôle restent toujours à valoriser. La ministre Maïga a ajouté que
la participation de ces femmes à la vie politique leur permettra de mieux
s’impliquer dans le développement local et le processus de décentralisation
avec l’évolution de la société. Elles seront en mesure de s’investir dans la
vie de la cité, de s’intéresser à la dégradation de l’environnement, aux droits
des femmes, à l’égalité entre les femmes et hommes et à l’équité entre les
sexes, a-t-elle indiqué.
Pour la ministre Maïga, ces différents
objectifs ne seront réalisés ou atteints qu’avec l’implication et
l’accompagnement de toute la population et particulièrement des femmes de tout
bord. À cet égard, elle a promis que pour l’implication des femmes, son
département mettra tout en œuvre en termes d’information, de sensibilisation et
de formation des femmes et particulièrement des femmes rurales, lors des
prochaines échéances électorales. Elle a aussi inauguré le Centre
multifonctionnel des femmes de Ouéléssebougou et rappelé que ce joyau a été
construit à l’initiative de l’ancienne ministre en charge de la Promotion de la
Femme, Mme Bouaré Bintou Founè Samaké.
Ce centre servira certainement de lieu
de renforcement des capacités des femmes, de formation et d’amélioration de
leur état de santé. La ministre Mariam
Maïga n’est surtout pas venue à Ouélessébougou les mains vides. Elle a fait don
de matériels (tricycle, balance moulin, natte, brouette, des tasses, marmites,
daba, machines, etc.) aux braves femmes rurales pour les aider dans leur dur
labeur. Et aussi déboursé 1,1 million de Fcfa pour la prise en charge les
interventions chirurgicales de 4 femmes touchées par le prolapsus utérin (une
descente d’organes dans le vagin), et remis des
attestations de mérite à des femmes battantes de différentes régions.
Quant à son collègue de l’Élevage et de la Pêche, il a souligné que les femmes
rurales ont fortement contribué à l’atteinte des résultats en matière de productions avicoles, piscicoles,
animales de 2021 à 2022 de son département. Il a félicité et encouragé les femmes
rurales pour leur apport inestimable dans la quête de la souveraineté
alimentaire et nutritionnelle. Koundo Kamissoko, présidente de la Fédération
nationale des associations des femmes rurales du Mali (Fenafer) a souligné la
possibilité aux femmes rurales d’exprimer leurs préoccupations aux gouvernants.
Elle a égrené quelques doléances et espéré que la ministre Mariam Maïga les
transmette à qui de droit, notamment le chef de l’État.
Djénèba KASSOGUÉ
Rédaction Lessor
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