C’était en présence du ministre délégué auprès du ministre du
Développement rural, chargé de l’élevage et de la Pêche, Youba Ba. On notait
aussi la participation du président de l’Assemblée permanente des chambres de
l’agriculture (Apcam), Sanoussi Boua Sylla, du président de la Pateforme des
acteurs non étatiques de la pêche et de l’aquaculture (Panepam), Abdoulaye
Kontao, et de nombreux acteurs de la filière.
Ces activités qui se tiennent du
29 novembre au 1er décembre 2022 regroupent les pêcheurs et les transformateurs
du poisson pour discuter des développements et des solutions innovantes.
Cela,
en vue d’établir des relations commerciales rentables. Au menu des activités,
il y a la foire du poisson, la rencontre professionnelle, les
conférences-débats, les nuits culturelles et la course de pirogues dotée du
Grand prix du président de la Transition, le colonel Assimi Goïta.
Le
ministre du Développement rural a expliqué que le poisson joue un rôle
important dans notre économie, malgré sa part d’environ 3,2 % du produit brut
intérieur (PIB). Modibo Keïta a affirmé que des communautés importantes de
notre pays tirent également leurs ressources de la pêche et de l’aquaculture.
«Cette journée est un acte de reconnaissance à l’endroit des milliers de
pêcheurs, pisciculteurs et beaucoup d’autres travailleurs du sous secteur de la
pêche pour leur dévouement à fournir des aliments sains et nutritifs», a
déclaré le ministre Keïta.
Selon lui, le
Mali produit environ 110.000 tonnes de poissons par an par la pêche
traditionnelle et 8.000 tonnes par la pisciculture, soit au total 118.000
tonnes pour un besoin global estimé à 210.000 tonnes environ par an. «Les
besoins de consommation ne sont couverts qu’à 56% par la production nationale.
Ce taux se réduit encore davantage si l’on sait que des flux d’exportations
relativement importants existent toujours avec des pays voisins», a-t-il dit.
Pour
le porte-parole des leaders et associations pour la protection de la culture
bozo, Almamy Koureichi, c’est la première fois que la filière pêche est
singulièrement mise en exergue pour montrer tout son rôle dans le développement
économique et social du pays. «Nous saluons fortement l’organisation de cette
Journée du poisson comme le prélude d’une meilleure prise en charge des
préoccupations des acteurs de la filière pêche et des membres de notre
communauté».
Quant
au président du Panepam, il a estimé que l’initiative vise à inciter les
autorités et les partenaires techniques et financiers à s’investir davantage
pour la promotion du secteur de la pêche et de l’aquaculture au Mali. Abdoulaye
Kontao a aussi sollicité le gouvernement pour l’institutionnalisation de la
Journée du poisson dans notre pays.
De son côté, le président de l’Apcam a
souligné que le sous-secteur de la pêche a une production halieutique de
116.000 tonnes de poissons, plaçant le Mali parmi les premiers producteurs de
poisson d’eau douce à l’échelle africaine. «Il emploie en amont et en aval
500.000 à 1 million de personnes au cours des 10 dernières années», a expliqué
Sanoussi Boua Sylla.
Pour lui, le potentiel de production de poissons du Mali
pourrait être amélioré pour permettre d’atteindre l’autosuffisance alimentaire
et permettre l’exportation. Avant d’ajouter que cette Journée offre l’occasion
de connaître les diversités du poisson existant dans notre pays.
Il a également
attiré l’attention du gouvernement sur les inquiétudes relatives à l’insécurité
dans les bassins de productions de poissons, sur la pollution des cours d’eau
par l’exploitation abusive des sociétés minières. Et d’inviter les autorités à
prendre des mesures rigoureuses de pénalisation de ces actions nocives et
dangereuses pour la santé des populations. Par ailleurs, il a encouragés les
pêcheurs pisciculteurs, aquaculteurs à prendre des initiatives pour faire de
l’année 2023 une année de campagne réussie avec une production record.
Fatoumata M. SIDIBE
Rédaction Lessor
Elle vise à replacer le Mali dans la situation de «pays carrefour», d’en faire un passage obligé, bref un «Sira ba dala kôlon : Ni y taa tô mi minh i naa tô bi i min». Cela est possible en exploitant la centralité de notre pays en Afrique de l’Ouest pour développer les infrastructures.
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