
Visiblement, la volonté de réparer le contretemps est ici évidente.
Mais, elle se trouve corrompue par cet adjectif «léger» qui résonne à l’oreille
du téléspectateur comme un reproche du genre «Ce n’est qu’un léger retard. Vous
n’allez pas en faire une montagne, hein les gars !».
De quoi tomber dans les cordes, à l’image d’un boxeur groggy,
comme ce 11 novembre 2022, lorsque le journal télévisé de 20 heures sur une chaîne
de télévision de grande écoute a démarré après 13 minutes de retard. Le
journaliste présentateur s’est permis, en toute insouciance et sans sourciller,
de décréter «léger retard» tout ce temps passé dans l’expectative par les téléspectateurs
qui se demandaient quel peut bien en être la cause.
En entendant cet incroyable lapsus, bien d’entre nous ont sans doute vacillé dans nos fauteuils, sans qu’un rappel de l’auteur à l’ordre ne s’en suive. À preuve, la pratique perdure au grand dam des oreilles sensibles.
Le présentateur n’est sans doute pas à l’origine de ce
contretemps, lui qui risque de subir les foudres de ses supérieurs si jamais le
«léger retard» est à son actif. Il est donc dédouané de ce côté.
Mais, il se loupe en omettant qu’une minute de retard sur
l’heure de présentation du journal télévisé est un manquement à une des règles
fondamentales de l’éthique du journalisme. Son attitude découle, sans doute, du
fait que retarder volontairement la diffusion du JT à l’heure fixée est devenu
récurrent dans notre paysage audiovisuel. Une chaîne de télévision privée de
grande audience se permet même d’accuser un retard parfois de plus de quinze
minutes sans que le présentateur se donne la peine d’avancer la moindre excuse
aux téléspectateurs.
Que penser alors d’un
report volontaire du JT, rien moins que ça ! Ce contretemps est bien compréhensible
s’il est dû, comme annoncé, à une «raison technique indépendante de notre volonté».
Cependant, cette initiative se fait moins admissible lorsqu’elle est tentée d’être
justifiée «Pour abondance de l’information» ou «Pour importance de l’évènement».
De l’avis des
puristes, le journal doit impérativement démarrer à temps, s’il n’en est pas
empêché par des aléas techniques ou autres sérieuses entraves. Dans ce cas de
figure, le présentateur doit faire cas de l’évènement à l’énoncé des titres du
JT à l’heure habituelle, en promettant de le diffuser au cours de l’édition.
Pour mieux l’appuyer dans sa démarche, la bande défilante sera mise à
contribution.
Le «léger retard» doit être conjugué au passé, tout comme le
«décalage du JT» pour abondance de nouvelles ou importance de l’évènement, pour
ne pas continuer à ternir le remarquable travail de qualité accompli au
quotidien par nos chaînes de télévision, publiques comme privées.
Kabiné Bemba DIAKITÉ
Journaliste-écrivain
Rédaction Lessor
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