
L’initiative vise à promouvoir le leadership féminin et susciter la participation active des femmes à la recherche pour l’amélioration de la santé
La cérémonie était présidée par le directeur général de l’INSP, Pr Ibrehima Guindo, en présence de son adjointe, Pr Fatou Diawara et de plusieurs invités dont l’ancien directeur de l'INSP, Pr Akory Ag Iknane. Première du genre à l’INSP, l’initiative vise à promouvoir le leadership féminin et susciter la participation active des femmes à la recherche pour l’amélioration de la santé. Au cours de la journée, les participants ont été bien servis à travers deux tables rondes portant respectivement sur le «Mentorat et le réseautage, des activités clés pour un leadership féminin fort» et «Femme et leadership en santé publique et recherche : défis et perspectives».
La directrice générale adjointe de l’INSP a expliqué que la tenue de cette conférence témoigne de leur engagement dans la construction d’un avenir plus juste et inclusif. Dr Fatou Diawara a expliqué que la journée du 8 mars doit être une occasion pour les femmes de s’interroger sur les engagements, les responsabilités collectives et les défis persistants. Elle a regretté les inégalités qui existent dans nos sociétés.
Selon ONU Femmes, a-t-elle cité, les femmes sont les plus pauvres dans le monde avec un revenu journalier inférieur à un dollar, environ 500 Fcfa alors qu’elles effectuent 66% du travail mondial. «Nous voudrions que les hommes soient nos alliés et non nos concurrents. L’égalité signifie la reconnaissance de nos capacités et notre potentiel», a rappelé la directrice générale adjointe.
Le médecin épidémiologiste a précisé que l’INSP compte 265 agents en activité dont 113 femmes, soit 43,3%. Celles-ci représentent moins de 30% des enseignants-chercheurs, a indiqué la directrice générale adjointe. Et de poursuivre que l’augmentation de ce taux dépend du courage des femmes à persévérer. Ces dernières, a-t-elle précisé, occupent 31,8% des postes de responsabilités de l’Institut. Mais elles doivent affronter des obstacles.
Dr Fatou Diawara a cité l’exécution des responsabilités du foyer et celles du métier, les préjugés et la discrimination. Malgré ces défis, les femmes participent à la réussite de plusieurs projets. «Nous sauvons des vies. Des jeunes filles qui nous regardent et qui, grâce à nos exemples osent rêver plus grand», a-t-elle énuméré avant d’inviter ses sœurs à se former et s’inspirer des parcours des femmes leaders.
Pour sa part, le directeur général de l’INSP a salué les femmes de son Institut pour avoir contribué à la mise en place de plusieurs activités telles que la remise de distinctions lors des journées scientifiques de sa structure, l’organisation d’une journée d’assainissement et cette conférence.
Selon le Pr Ibrehima Guindo, «ces belles initiatives» contribuent à consolider le vivre ensemble dans un climat apaisé.
Il a souligné l’importance des femmes dans la cohésion et la solidarité dans la société, mais aussi dans les lieux de travail. «Avec toutes les contraintes sociales, une femme qui parvient à se hisser dans le domaine de la recherche et de l’enseignement est une particularité et ses expériences méritent d’être partagées», a insisté le patron de l’INSP. La conférence a été marquée par la remise de distinctions à plusieurs agents pour les services louables rendus à l’INSP.
Mohamed DIAWARA
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