C’est pour dire qu’il est
important de fêter cette armée qui nous a permis de voir aujourd’hui, la tête
haute, qui a ramené notre fierté et notre dignité. Cette armée qui a permis la
récupération de l’ensemble du territoire national, mérite d’être magnifiée et fêtée.
Le 64è anniversaire se fête dans une atmosphère conviviale qui montre que l’Armée
continue toujours sa noble mission. Elle continue à faire des progrès, des réussites
et des victoires éclatantes. Elle mérite vraiment d’être fêtée et honorée.
Je profite pour saluer les autorités de la
Transition qui ont permis cela parce que ce n’était pas quelque chose qui était
gagnée d’avance. Elles ont joué le tout pour le tout, pour le Mali et pour le
futur de nos enfants. Elles ne voulaient pas être esclaves. Ce que je retiens
des autorités, c’est que c’est des autorités qui ne veulent pas être des béni-oui-oui
au service de la France. Aujourd’hui, leur combat est salué partout à travers
le monde.
Tout le monde sait aujourd’hui que le Mali est le firmament des pays
honorés. Je suis fier de mon armée et de nos autorités. C’est l’occasion pour
saluer particulièrement les autorités de la Transition notamment son chef, le
Président de la Transition, le Général d’armée Assimi Goïta. Le Mali a la tête
haute aujourd’hui dans le concert des nations.
Souleymane SIDIBE
La rencontre de Bamako va permettre de mettre en place les organes dirigeants de la BCID-AES, valider les textes fondateurs tout en veillant à la disponibilité des moyens techniques, financiers, juridiques et humains nécessaires à son développement.
À la place des statues des explorateurs et des gouverneurs du Soudan français, se trouvent désormais celles des résistants à la pénétration coloniale et des figures emblématiques de notre Armée.
Il est bien loin ce temps où Radio Mali et L’Essor mobilisaient seuls tous les sens des citoyens maliens et façonnaient l’opinion. Jusqu’en 1983, lorsqu’ils furent rejoints par la télévision nationale. La nouvelle venue ne faisait qu’agrandir la famille des «médias publics»..
Dans un environnement informationnel en constante mutation, démêler le vrai du faux est devenu un enjeu majeur. Et ce combat contre la désinformation nécessite obligatoirement le respect des principes du journalisme..
Les médias traditionnels ou classiques prennent le temps de recouper l’information avant de la diffuser. Tel n’est pas forcément le cas des nouveaux acteurs du métier appelés «vidéoman» qui, à la recherche de buzz et de sensation forte pour se faire plus d’audience, tombent facilement .
Dans les lignes qui suivent, nos deux interlocuteurs se sont prononcés sur les rôles de l’Essor et de l’ORTM dans l’ancrage institutionnel de notre pays, leur adaptation à l’évolution numérique, les défis et la contre-attaque dans le cadre de la guerre informationnelle.